Métaflore : une expérience immersive entre matière et invisible

Publié le 21 juill. 2025 (Mis à jour le 22 juill. 2025)
Lecture : 2 minutes

Patrice Francoeur

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Du 4 juillet au 7 septembre, la salle Alphonse-Desjardins située à Mont-Tremblant accueille Métaflore, une exposition de l’artiste Val-Davidien Pascal Champagne.

L’exposition Métaflore dévoile des œuvres murales de grand format de forme ronde ou carrée, sculptées sur bois et peintes.

Voici comment le communiqué de presse annonçant l’exposition décrit le travail de l’artiste : « Ses œuvres oscillent entre la matière et l’invisible, elles célèbrent une énergie universelle en offrant une expérience immersive qui souligne l’unité dans la dualité et ranime le lien humain vibrant au monde sauvage. »

Genèse

Voici, dans les mots de l’artiste, comment l’idée de l’exposition est née : « Elle est née de mon intention d’exprimer cette énergie qui me traverse quand je suis en nature. Cette perception extrasensorielle du vivant révèle une dimension sous-jacente qui se déploie à un niveau fondamentalement supérieur au visible. J’ai voulu représenter les caractéristiques de ce que l’on ne voit pas, comme si notre niveau de réalité dépendait d’un certain filtre qui diffère selon notre qualité de présence et la charge émotionnelle qui nous habite. Je fais le lien entre ce qui est macrocosmique et microscopique et qui se rejoignent dans les systèmes qui les régissent. On peut penser à “plus grand que nature”, mais c’est plutôt “au-delà de la nature”. »

À propos de l’artiste

Établi à Val-David, Pascal Champagne est un artiste riche d’une expérience de plus de 25 ans dans les arts graphiques, il nourrit une approche contemporaine des arts visuels. Il s’est distingué hors du pays par sa participation à divers concours de sculpture, notamment sur neige.

Sa pratique artistique, principalement axée sur la sculpture, la peinture et l’art numérique, s’étend également à d’autres médiums, avec une prédilection pour le bois. Inspiré par le mouvement, l’écologie et une connexion intime avec la nature sauvage, il donne forme à l’invisible.

Ses œuvres, souvent de grande envergure, s’articulent autour de la polarité, jouant sur les contrastes, les profondeurs et les récits suggérés. Elles laissent une place à l’imaginaire du spectateur, offrant juste assez de matière pour que chacun puisse inventer la suite.

Se considérant comme un passeur, l’artiste capte et traduit ce qui autrement resterait silencieux, faisant de son processus artistique un acte de transmission.

Normand Laberge (casque blanc) et Dr Pierre-Simon Landry, médecin de famille (tenant les plans), entourés d’autres membres du personnel de la future clinique médicale. / Photo Médialo - Patrice Francoeur

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