La tradition de la fabrication du miel

  • Publié le 5 sept. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Rédaction Médialo


En 1908, Joseph Thibaut s’établissait avec sa famille sur une terre sur la montée Ryan. Il élevait des abeilles. Il vendait le miel liquide ou en gâteaux au magasin général Gauthier, par la suite, magasin Paquin ainsi qu’aux particuliers. Pendant la guerre de 1914, le sucre était rationné, alors on se tournait vers le miel. Les ménagères inventaient toutes sortes de recettes pour dépanner les cuisinières et donner du goût à leur menu.

Son épouse Marie-Louise Brisebois, cultivait son jardin, sur une grande surface pour cultiver ses fleurs et faire butiner les abeilles. Pratiquement tous les cultivateurs dans les années 40 et 50 possédaient leurs ruches. Pour extraire le miel, ils employaient un extracteur manuel.

Le soin des abeilles

Actuellement, la tradition se poursuit à Brébeuf. Félix Lapierre en fait son commerce. Le début de la production débute assez tôt. Dès l’âge de 19 ans, avec son jumeau Samuel, ils découvrent une vieille ruche dans un hangar familial. Fier de ses neveux qui s’intéressent à la fabrication du miel, leur grand-oncle leur offre leur premier essaim, accompagné d’un guide complet des Pères trappistes qui leur enseigne l’apiculture et leur prodigue de nombreux conseils pour réussir l’élevage des abeilles et des reines abeilles. Le commencement est modeste, une ruche puis 2, 3 et finalement 17. L’apprentissage se continue, l’entreprise se nomme Le petit rucher du Nord.

En 2009, la décision est prise de transformer le passe-temps d’apiculteur en véritable métier. Félix devient propriétaire de la ferme apicole. Dans le rucher, Félix utilise un lève-cadre pour dégager les cadres des ruches. Il se sert de l’enfumoir pour calmer les abeilles et revêt une combinaison épaisse ainsi qu’un voile pour éviter de se faire piquer. Le printemps est toujours une période de surprises et de défis; 20 à 40 % des ruches peuvent être perdues durant l’hiver. Malgré tout, chaque année, les abeilles se multiplient grâce aux bons soins reçus.

Expansion

Après avoir suivi un cours sur l’élevage des reines, la ferme de Félix prend de l’expansion pour atteindre aujourd’hui près de 400 ruches. En 2015, sa conjointe Judith Forget se joint à l’équipe. Ensemble, ils développent l’Api-flex; un emballage écologique lavable et réutilisable à base de chanvre et de coton biologique enduit de cire d’abeille, qui remplace les pellicules de plastique.

Leur miel est non pasteurisé pour en conserver tous les bienfaits et aromes. Sa saveur varie selon la diversité florale et le moment où le nectar est recueilli. Le miel de printemps présente des notes de cerisier, de merisier et de pissenlit; celui d’été des parfums de tilleul, de framboise et de trèfle alors que le miel d’automne est davantage dominé par la verge d’or. Les apiculteurs utilisent aujourd’hui un extracteur moderne fonctionnant à l’électricité.

Société du patrimoine SOPABIC

Pour plus d’informations, vous adressez à la Société du Patrimoine SOPABIC.
1875, chemin du Village, bureau 201, Mont-Tremblant J8E 1K4
Tél : 819-717-4224 et laisser le message, on vous rappellera
Site web: sopabic-patrimoine.org
Courriel : sopabic1@gmail.com

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