« La station se prépare bien pour la Coupe du Monde »

Publié le 3 mars 2023 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Gwendoline Natali

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Laurence Saint-Germain, qui vient d’être sacrée championne du monde de slalom, était de passage à Tremblant récemment. Spectatrice de la Coupe Nor-Am, la skieuse originaire de Saint-Ferréol nous livre ses impressions sur la station qui doit accueillir dans quelques mois une étape de la Coupe du Monde (slalom géant féminin).
Laurence, vous venez de passer plusieurs jours à Tremblant. Comment ça s’est passé ?

– J’ai eu un très bon entraînement ici. Pouvoir ouvrir les courses, ça m’a fait vraiment une bonne préparation pour la suite de ma saison. J’ai été super encadrée. J’ai retrouvé mon ancien entraîneur qui coache maintenant l’équipe du Québec. Ça a été très productif.

Vous avez ouvert les deux slaloms jeudi, sous la neige. Les conditions n’étaient pas trop compliquées ?

–Les conditions étaient quand même belles. Ça s’est bien passé. Ils ont réussi à enlever pas mal de neige. C’est surtout le tracé qui était difficile, c’est pour ça qu’il y a eu beaucoup d’hommes qui sont sortis dès la première manche. Pour ma part ça a été, mais j’avais moins d’enjeux qu’eux donc moins de pression.

Comment avez-vous trouvé la piste ?

–J’avais skié ici lors des championnats canadiens en 2017. La piste a un peu changé depuis. Je trouve que c’est une piste assez difficile pour le slalom, avec beaucoup de terrain. Ça fait des courses intéressantes.

Plus généralement, quel bilan faites-vous de ces 4 jours de compétition ?

-C’était un bel événement, bien organisé. La station se prépare bien pour la Coupe du Monde du mois de décembre.

Quelle a été votre réaction quand vous avez appris qu’il y aurait une étape de la Coupe du Monde à Tremblant ?

-Je suis jalouse ! J’étais déçue quand j’ai vu qu’il n’y aurait pas de slalom. Mais je sais qu’au niveau de la logistique c’est difficile.

Même si le slalom géant n’est pas votre spécialité, espérez-vous y participer ?

–Malheureusement, ça ne dépend pas de moi. Il y a des filles qui sont plus rapides que moi sur le slalom géant. Quoiqu’il arrive, je serai là pour encourager mes coéquipières.

Pendant ces quelques jours à Tremblant, avez-vous constaté un changement en termes de notoriété depuis votre médaille d’or ?

-Avant, c’était surtout les clubs de ski qui connaissaient les athlètes de l’équipe nationale. Mais maintenant même les gens lambda m’ont reconnu. Ça ne m’était jamais arrivé avant.

Comment le vivez-vous ?

-Ça fait plaisir. J’espère surtout que cela fera un peu de publicité pour le ski qui n’a pas beaucoup de visibilité au Canada. Même si on a un gros bassin d’athlètes au Québec, le ski n’est pas beaucoup diffusé à la télévision. J’espère vraiment que les bons résultats qu’on a eus aux Championnats du monde, ça va aider pour la suite.

Les Laurentides ont un gros vivier de jeunes skieurs et skieuses. Quel message avez-vous envie de leur transmettre ?

-C’est surtout de ne pas lâcher. Même s’il y a des saisons plus difficiles, de faire confiance à l’amour du sport plus qu’aux résultats. Les résultats vont suivre avec le travail.

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