La SQ demande l’aide du public pour contrer la production illégale de cannabis

Publié le 1 juin 2023 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Rédaction Médialo

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La Sûreté du Québec (SQ) demande aux citoyens d’être attentifs aux indices qui peuvent laisser présager la présence de cultures extérieures illicites de cannabis, alors que les policiers entament la saison estivale de lutte pour contrer les activités des producteurs et des vendeurs de cannabis qui agissent en dehors du cadre juridique.
Les enquêteurs et patrouilleurs de la SQ seront à l’affût des comportements suspects et feront des interventions pour localiser les productions extérieures illégales, identifier les producteurs, procéder à des arrestations, éradiquer des plants et contrer l’approvisionnement illicite.

Malgré la mise en place de mesures législatives autorisant certaines activités liées au cannabis, rappelons que la production, la possession dans un but de trafic, la vente sur le marché noir, l’importation et l’exportation de cannabis demeurent des infractions criminelles ou pénales. Ainsi, toute plantation de cannabis sans certification ou licence émises par Santé Canada est interdite.

Selon la SQ, la culture et la vente de cannabis non autorisées alimentent le marché noir et génèrent d’importants revenus qui peuvent servir à financer des activités criminelles.

Voici les indices qui peuvent laisser présager d’une culture illégale :

Allées et venues fréquentes de véhicules inconnus;
Présence de véhicules sans conducteur stationnés près des champs;
Découverte de sentiers battus inhabituels sur les terres;
Outils et produits de jardinage dissimulés (pelles, engrais, sacs de terre);
Va-et-vient de personnes inconnues aux environs des champs ou des boisés à partir du mois de mai;
Présence de repères visuels comme des rubans de couleur accrochés aux arbres.

Toute personne qui serait témoin de telles activités est invitée à en faire part au service policier couvrant sa région et à éviter de s’aventurer près du secteur. Des informations telles que la description des personnes ou des véhicules suspects peuvent faciliter le travail de la police.

Normand Laberge (casque blanc) et Dr Pierre-Simon Landry, médecin de famille (tenant les plans), entourés d’autres membres du personnel de la future clinique médicale. / Photo Médialo - Patrice Francoeur

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