Mobilisation pour garder les élèves à l’école
Conscients que la situation actuelle comporte bon nombre de risques de voir les jeunes décrocher davantage, le Partenaire pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL) et le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) encouragent une belle mobilisation « pour échapper le moins de jeunes possible ».
Si on note un bon taux de diplomation chez nous, on se classe tout de même derrière bon nombre de régions. Question de continuer d’avancer, « on doit se serrer les coudes » dit le PREL. « On doit travailler pour favoriser la persévérance scolaire et garder un contact avec les partenaires », soutient Annie Grand-Mourcel, directrice générale de l’organisme.
Comme les écoles du CSSL se situent encore en zone orange, les jeunes peuvent travailler en présentiel. Si la motivation d’aller à l’école est présente, la mise à niveau des apprentissages varie d’un élève à l’autre. « On vit déjà les impacts de la COVID sur le terrain notamment par des retards en lecture. Durant le confinement au printemps, les jeunes n’ont pas été stimulés également. On doit faire le portrait de chacun pour voir les acquis et identifier les « trous », indique Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides. On fait donc de la place pour le rattrapage. On ne ménage aucun effort. Il est trop tôt pour voir si la COVID aura d’autres impacts, mais les jeunes sont motivés. »
Projets rassembleurs
Plusieurs initiatives ont été mises de l’avant pour aider les élèves à poursuivre leurs apprentissages. On pense notamment à l’activité mise sur pied par le PREL et maintenant appliquée à travers la province: À Go On Lit!, un mouvement pour inciter les jeunes de 14 à 20 ans à la lecture.
« Il y a des bénéfices aussi au côté virtuel. Les collaborations sont plus faciles avec certains partenaires qui n’auraient pas pu travailler avec nous autrement. Certains projets comme À Go On Lit!, n’auraient peut-être pas autant fait parler d’eux. On voit une belle mobilisation! », souligne Mme Grand-Mourcel.
Travail/études
Les jeunes peuvent aussi être tentés d’aller travailler plutôt que d’étudier en cette période où plusieurs employeurs ont besoin de main-d’œuvre. Le PREL ne le déplore pas, mais rappelle l’importance de compléter le parcours scolaire. « C’est un défi de travailler et d’aller à l’école en même temps, mais ça permet aussi de responsabiliser les jeunes. On propose toutefois de travailler moins de 15h pour éviter d’affecter les études. On demande aux employeurs de collaborer en ce sens », soutient Mme Grand-Mourcel.
De son côté, M. Tardif évoque la difficulté actuelle pour les jeunes de compléter des stages en milieu de travail. « Nous offrons des formations professionnelles axées sur l’emploi, mais beaucoup d’entreprises fonctionnent au ralenti, alors c’est plus difficile pour les jeunes d’obtenir un stage. C’est un défi supplémentaire », dit-il.
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