Nouvelle préposée aux bénéficiaires
La jeune France Daviault-Robitaille découvre l’univers de la santé en cette période de pandémie. Stagiaire préposée aux bénéficiaires au centre d’hébergement l'Équip'Âge à Rivière-Rouge, elle se réjouit de pouvoir faire sa part pour les personnes dans le besoin.
La résidente de Mont-Laurier est issue de la cohorte de près de 500 étudiants ayant terminé la première portion de leur formation théorique et qui débute leur stage de préposé aux bénéficiaires dans les installations du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides.
Cette nouvelle attestation d’études professionnelles (AEP) appelée Soutien aux soins d’assistance en établissement de santé, annoncée par le gouvernement en mai dernier, mène officiellement à l’exercice du métier de préposé en CHSLD. Elle a été orchestrée afin de répondre à un manque généralisé de préposés à travers les différents milieux de soins et de services à travers la province et encore plus particulièrement durant la pandémie de COVID-19. Mme Daviault-Robitaille a été formée pour travailler en soins de longue durée.
Tous les centres de formation professionnelle (CFP) du territoire des Laurentides, soit L’Émergence de Deux-Montagnes, Performance Plus de Lachute, Des Sommets de Sainte-Agathe, et le CFP de Mont-Laurier ont offert cette formation de courte durée à temps plein, répartie sur une période de 12 semaines, pour un total de 375 heures.
« J’ai complété la mienne (formation) au CFP de Mont-Laurier. Moi, j’ai déjà une formation dans le domaine des assurances dommages des particuliers. Je cherchais un contact humain et j’avais besoin d’aider des gens. J’ai donc fait les démarches et je m’aperçois que rien ne peut m’emmener à un niveau égal. C’est très gratifiant! », affirme la jeune femme de 20 ans.
Une équipe dévouée
Nerveuse et ne sachant pas trop par où commencer sur le plancher lors de ses premiers jours, France Daviault-Robitaille a vite réalisé qu’elle devait faire preuve d’initiative. « Oui, il y avait des moments plus difficiles et on voyait que le personnel courait par manque d’effectif. On ne savait pas trop si on dérangerait, mais rapidement, on a fait partie de l’équipe et on s’est sentis soutenus. Notre maître de stage est présent et vient nous voir. »
La jeune dame avoue aussi qu’elle craignait de provoquer des tensions en raison de ses conditions salariales avantageuses promises par le gouvernement. Elle craignait qu’on lui reproche une iniquité. « On avait peur d’être mal reçus, mais non, notre entrée s’est bien passée. On s’est vite sentis en confiance. »
Confronter la mort
En plus des soins, le personnel de la santé doit faire face à la mort. « On s’attache, c’est humain. On y va un jour à la fois. Je pense que dans une situation où on perd quelqu’un, on doit apprendre à s’adapter. Il faut aussi penser qu’on accompagne la personne. Mais évidemment, le premier décès qu’on voit nous affecte toujours plus. Si on se laisse trop emporter par nos émotions, ce sont les résidents qui vont en souffrir. »
Comblée, elle se dit privilégiée de partager des moments intenses avec ses collègues et les résidents. « J’ai enfin trouvé une place où je me sens moi-même et où je peux aider. J’ai l’impression que tout ce que je cherchais, je l’ai enfin trouvé! »
Voilà une dame qui vise une carrière à long terme dans le domaine et qui n’aurait peut-être pas choisi cette voie sans l’AEP Soutien aux soins d’assistance en établissement de santé.
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