Un petit saut à Mont-Tremblant pour des volleyeuses inuit
Le gymnase de l'école Curé-Mercure, à Mont-Tremblant, accueillait jeudi (13 juillet) neuf jeunes joueuses de volleyball du Nunavik.
Le gymnase de l’école Curé-Mercure, à Mont-Tremblant, accueillait jeudi (13 juillet) neuf jeunes joueuses de volleyball du Nunavik.
Les athlètes de 12 à 16 ans avaient quitté leur village de Salluit il y a dix jours pour participer à un camp de volleyball qui les mènerait ultimement à Sherbrooke pour participer à un tournoi.
En attendant, elles se sont arrêtées à Gatineau pour quelques jours, où leur entraîneur Philippe Paradis leur avait arrangé de l’hébergement et des séances d’entraînement.
Les jeunes volleyeuses inuit ont ensuite pris la route de Mont-Tremblant à l’invitation de Jeannie Papigatuk, une Inuit de Salluit établie à Mont-Tremblant depuis quelques années. Les filles passaient quelque temps chez elle avant de partir pour Sherbrooke.
Les astres sont bien alignés pour les filles puisque, elles sont arrivées à Mont-Tremblant au moment où se tient le premier festival autochtone (festival Manitou) et où se produit incidemment une concitoyenne réputée, Elisapie Isaac.
«C’est vraiment une belle expérience pour nous ce camp. Certaines des filles n’étaient jamais sorties de Salluit avant», relate Judith Naluiyuk, qui à 17 ans est l’aînée du groupe.
«Le volleyball est bon pour nous. Les occasions de faire du sport dans nos communautés sont rares. Ça permet à certaines des filles de prendre un peu de distance avec un milieu familial difficile, mais en pratiquant une activité saine», mentionne-t-elle.
Judith veut éventuellement suivre les traces de Philippe Paradis, qui a démarré le programme de volleyball à Salluit, et devenir entraîneuse pour les filles.
Jeux du Québec
Voir une relève s’établir est précisément ce que l’entraîneur ambitionnait lorsque, comme jeune travailleur social au Nunavik, il a mis sur pied des équipes de volleyball.
Philippe Paradis veut éventuellement que ses joueuses atteignent un niveau qui leur permettrait de participer aux Jeux du Québec. «Les jeunes Inuits sont incroyablement athlétiques. Tout ce qui leur manque, c’est de l’encadrement», explique-t-il.
La passion qui anime l’entraîneur est telle que, même s’il est retourné vivre à Gatineau, il revient régulièrement à Salluit pour superviser la progression de son équipe de volleyball.
«La première étape de la création d’un programme régional est réalisée. Nous sommes sur la voie pour nous rendre aux Jeux du Québec et nous allons y parvenir», mentionne le travailleur social, entraîneur de volleyball et passionné du Nunavik.
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