«Quand l’adulte est motivé, l’enfant l’est aussi»
Une des plus grandes réussites du projet «Les poissons gigotent» de la Maison de la Famille du Nord a été d’impliquer les parents dans les activités faites avec les enfants.
Une des plus grandes réussites du projet «Les poissons gigotent» de la Maison de la Famille du Nord a été d’impliquer les parents dans les activités faites avec les enfants.
Au total, 62 parents ont pris part à au moins une activité proposée dans le cadre de «Les poissons gigotent». Dans 18 de ces cas, un frère ou une sœur d’un enfant participant était également présent.
«Ç’a été très apprécié des parents, avance l’intervenante responsable du programme, Stéphanie Bourcier. Souvent, les enfants comme les parents ne savent pas que ces activités existent. On allait souvent chercher l’intérêt du parent aussi. Quand l’adulte est motivé, l’enfant l’est aussi.»
Aux yeux de Katrina Ménard, enseignante de prématernelle à Sainte-Agathe, l’apport du projet a été considérable pour les parents. «Ils ont la chance de voir comment leur enfant agit dans un cadre différent de celui de la maison. Ils ressentent beaucoup de fierté de voir comment leurs enfants évoluent.»
Des découvertes
Stéphanie Lambert-Obry, enseignante de la classe double de maternelle 4 ans de Labelle avec Héloïse Allard, va encore plus loin. «La présence des parents est souhaitée, parce qu’on parle d’enfants de 4 et 5 ans, et que pour eux, c’est sécurisant de l’avoir à proximité.» Elle mentionne aussi l’apport des parents au programme en tant que tel. «Nous avons un papa qui a animé un atelier de taekwondo. Ç’a été un succès, autant pour les garçons que pour les filles.»
Les parents sont également à même d’assister à plusieurs premières fois de leurs enfants. À Labelle, par exemple, les enfants ont fait du patin, du vélo, de la raquette et de la natation. Plusieurs d’entre eux n’avaient jamais essayé ces sports avant. À cela s’ajoutent divers jeux en gymnase, en classe ou à l’extérieur.
«Le but, dans le fond, c’est de les décrocher de leur tablette et qu’ils développent leur côté moteur avec des découvertes», dit Mme Lambert-Obry.
Le social aussi
Outre les bénéfices touchant le côté moteur et les parents, Katrina Ménard, de l’école Fleur-des-Neiges, croit aussi que «Les poissons gigotent» développe les habiletés sociales des enfants.
«Il y avait beaucoup de jeu collaboratif. Plutôt que d’encourager la compétition, les enfants devaient travailler ensemble pour atteindre le but de l’activité.» Il y avait aussi une certaine place à la créativité, puisque dans chaque atelier, il y avait une période d’activité dirigée, puis une période de jeu libre.
Mme Ménard tient à saluer l’intervenante Stéphanie Bourcier, qui avait une bonne connaissance des enfants et dont le travail a été parfait, selon elle. «Elle vient vraiment chercher les intérêts des enfants. Ça mérite un coup de chapeau», conclut-elle.
Rappelons en terminant que le programme ne sera toutefois pas renouvelé l’an prochain, faute de fonds (voir l’autre texte).
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