«Patrouilleur de ski c’est un mode de vie» – François Parent
François Parent a subi une fracture à une jambe, une commotion cérébrale et quelques autres blessures à son travail. Pourtant, il n'en voudrait pas d'autre.
Il travaille comme patrouilleur à la Station Mont-Tremblant depuis 28 ans. Dans le feu de l’action, il lui est arrivé d’être la victime des accidents qu’il s’applique à éviter aux autres sur les pentes.
«Les blessures, ça fait partie du métier. Si je n’aimais pas ce que fait je serais passé à autre chose», explique le chef d’équipe.
Le ski occupe une grande place dans la vie du natif de Prévost depuis sa tendre enfance. Il s’est retrouvé sur les pistes dès l’âge de 10 ans. Plus tard, il a enseigné le ski.
«À 19 ans, comme on cherchait des patrouilleurs à la Station Mont-Tremblant, j’ai pensé que je pourrais amalgamer mon activité préférée et mon travail», explique-t-il.
Il n’a pas mis de temps à se tailler une place dans l’équipe permanente de patrouilleurs.
Patrouilleur à l’année
Plus tard, on lui a proposé de faire partie de l’équipe estivale de patrouille des sentiers de randonnée. Il compte maintenant parmi les rares patrouilleurs à longueur d’année.
Pour la population, le patrouilleur c’est celui qui fait la police sur les pistes pour contrôler la pratique imprudente du sport et, surtout, qui secourt les blessés.
Toutefois, les patrouilleurs comme François Parent remplissent une longue liste de tâches. Leurs journées commencent en outre souvent avant même l’arrivée des skieurs. Ils s’appliquent à inspecter les pistes pour y effectuer les réparations des protections. Ils éliminent tout obstacle dangereux ou encore installent des protecteurs à d’autres endroits névralgiques. «Il faut recommencer tous les jours. La montagne change. Elle évolue au quotidien après la préparation mécanique ou avec la température après une tempête de neige ou un verglas», relate le patrouilleur.
Les fins de semaine avec l’afflux de skieurs sont particulièrement fébriles à la Station Mont-Tremblant. Une soixantaine de patrouilleurs sont à l’œuvre. Le centre de répartition, quartier général des patrouilleurs au sommet de la montagne devient une véritable fourmilière.
«Les patrouilleurs, on est comme une famille et le centre de répartition au haut de la montagne, c’est comme notre deuxième maison. La patrouille de ski c’est plus qu’un travail, c’est un mode de vie», conclut le patrouilleur.
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