«Mon pays, c’est la planète Terre»
Voyageuse passionnée et coopérante occasionnelle au début, la tremblantoise Marie-Claude Ricard a décidé de donner un nouveau tournant à sa vie en 2009. Depuis, elle sillonne la planète allant où son expertise est requise.
:«Mon pays, c’est la planète Terre», aime dire Marie-Claude Ricard qui est née et a grandi à Mont-Tremblant où ses parents habitent toujours. La fièvre des voyages s’est emparée d’elle au début de sa vie d’adulte. Elle a visité et habité une trentaine de pays depuis ce temps.
«Je travaillais en prenant soin d’épargner le plus d’argent possible. Dès que j’en avais accumulé assez, je partais en voyage», nous raconte-t-elle de son pied-à-terre à La Paz en Bolivie, où elle œuvre actuellement comme conseillère en sécurité alimentaire et développement durable avec des partenaires d’Oxfam-Québec.
À la fin de la vingtaine, elle a participé à quelques projets avec des organismes comme Québec sans Frontieres et SUCO. Ce fut l’étincelle de la passion pour la coopération internationale.
Avant de faire le saut, elle a terminé des études en agriculture (production biologique) à Victoriaville.
Le grand saut
«En 2009, j’ai donné tout ce que je possédais, sauf mon sac à dos. L’endroit où j’atterris devient mon chez-moi. Si je peux sentir que j’ai ma place et que mes connaissances peuvent être partagées, alors je reste», mentionne la tremblantoise.
Depuis qu’elle a pris sa décision, on l’a retrouvée au Mexique, au Nicaragua, en Argentine et en Indonésie avant la Bolivie.
«Je ne trouve pas mon choix difficile. Je vis selon mes convictions et en accord avec la planète», mentionne-t-elle.
Elle reconnaît que ce n’est pas une existence parfaite. «Toute situation a son revers», dit-elle.
À 45 ans, elle est célibataire et sans enfant, ce qui lui rend certes la vie plus facile dans le contexte. Elle revient de temps à autre au Canada pour passer du temps avec ses parents à Mont-Tremblant ou des amis à Victoriaville.
La coopérante internationale continuera dans la même veine que maintenant tant qu’elle croisera des gens qui voudront partager ses connaissances et faire avancer les choses aux plans environnemental et écologique, dit-elle.
En ce moment, en Bolivie, elle rencontre de nombreux intervenants afin de présenter aux gouvernements locaux un plan de développement pour des régions particulières comme l’Amazonie.
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