Un baume sur une plaie qui ne guérit pas
La grande collecte de Moisson Laurentides qui s'est déroulée les 29 et 30 avril sur tout le territoire des Laurentides a permis de recueillir des dons de 65 000 $, un excédent de 25 000$ de l'objectif visé (40 000$).
Le printemps est vraiment la période de l’année où l’approvisionnement en denrées de toutes sortes – périssables ou non-périssables – est au plus bas dans les entrepôts et les chambres froides des organismes affiliés. Cette collecte ressemble à la Grande Guignolée du temps des fêtes, mais à plus petite échelle, étant tenue sur une journée et demie plutôt que pendant presque tout un mois.
« Nous sommes vraiment très contents du résultat de cette collecte annuelle tenue de Saint-Jérôme à Rivière-Rouge », sourit Annie Bélanger, directrice générale de l’organisme.
En plus des cueillettes dans les marchés d’alimentation participants, Moisson Laurentides opère depuis deux ans des points de collecte sur rue, principalement dans les Basses-Laurentides.
Personne à l’abri
« Avec la participation de différentes bannières, nos bénévoles sur place ont recueilli des dons en denrées non-périssables et en argent. Les sommes recueillies sont ensuite redistribuées parmi les 78 organismes locaux dûment accrédités. Ces distributions se font sous forme de bons d’achat échangeables auprès des marchands participants. »
La dg de l’organisme ajoute que cette grande collecte en avril est aussi un rappel qui sensibilise la population au fait que la problématique de l’insécurité alimentaire n’existe pas que pendant la période des fêtes.
« Des familles qui n’ont rien à manger, c’est un problème bien réel qui existe toute l’année », d’enchaîner Mme Bélanger. « Pour être en santé, on a besoin de manger trois fois par jour. Or, que ce soit à cause d’une maladie, coupure de poste, fermeture d’entreprise ou mise à pied pour peu importe quel motif, cette problématique nous concerne tous. Personne n’est à l’abri d’une situation difficile. Ça peut frapper n’importe qui, n’importe quand. C’est malheureux à dire, mais ces passages à vide surviennent de plus en plus souvent en 2016. »
Chaque semaine, ici même dans les Laurentides, 21 700 personnes – dont 36,5 % sont des enfants – n’ont pas de quoi se nourrir trois fois par jour. Au printemps, alors que les réserves alimentaires sont au plus bas, les besoins des familles démunies sont toujours aussi criants.
Les offres de service pour faire du bénévolat ou les dons en argent ou en denrées sont toujours les bienvenus.
Renseignements: www.moissonlaurentides.org
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