Incendie sur la rue Franceschini
Sauvées par de bons samaritains
Martine Phaneuf revit encore le terrible matin où elle est sortie de justesse de son chalet au domaine Franceschini à Mont-Tremblant, alors en proie aux flammes. Si des passants ne les avaient pas averties, elle et sa fille, Mme Phaneuf n’imagine pas ce qui aurait pu leur arriver.
Lundi 12 avril, il est environ 7h15. C’est un beau matin pour Martine Phaneuf et sa fille qui planifient d’aller marcher. Elles discutent dans le salon, calmement. Tout d’un coup, des cris et des coups à la porte se font entendre: « Sortez! Sortez! Sortez! Le feu est sur la toiture! », crient des voix d’hommes.
Mme Phaneuf ignore d’ailleurs à qui elles appartiennent. Elle aimerait bien remercier ces hommes puisque sans eux, elle n’aurait jamais su que son chalet d’hiver aller être ravagé par les flammes en quelques minutes. « On ne sentait rien, pas de fumée, rien dans notre chalet. Le feu était sur la toiture », dit-elle.
Paniquée, elle ne se souvient pas de tout, mais elle sait qu’elle a tenté de contrôler les flammes avec l’extincteur. « On a essayé tout ce qu’on pouvait, mais c’était beaucoup trop rapide. C’était trop tard, le vent sur des bardeaux de cèdre est tellement fort! »
« Rien n’est récupérable, mais je suis vivante »
Martine Phaneuf a perdu de précieux souvenirs puisqu’elle avait mis ce chalet où elle allait avec sa famille à son image et voulait y vivre de précieux moments. « J’avais apporté la théière de ma mère qui est décédée. J’avais aussi des bols de soupe à l’oignon vintage. On voulait les prendre pour manger en famille et penser à elle », raconte-t-elle, encore émotive.
Traumatismes à apprivoiser
Mme Phaneuf craint maintenant d’allumer un feu dans le foyer de sa maison principale à Repentigny, se réveille en sursaut la nuit, sursaute aussi lorsqu’elle entend frapper à la porte ou lorsqu’elle voit un camion de pompier. « C’est venu chambouler ma vie! Je ne suis pas une fille qui a peur habituellement, je suis très forte, mais ça, c’est indescriptible. Je ne souhaite pas ça à mon pire ennemi! […] Ça me roule toujours dans la tête. Qu’est-ce qui serait arrivé si les gars n’étaient pas passés? Si, si, si… »
Malgré son désespoir et son sentiment d’impuissance, elle s’est sentie soutenue. « Le directeur du service incendie, Mathieu Darmana, a été d’une grande douceur. Il a essayé de me rassurer et me donner des ressources. »
Reconnaissante de ce support et surtout qu’on lui ait sauvé la vie, elle aimerait revoir ses sauveurs et espère qu’ils se manifesteront.
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