Propriétaire de Gray Rocks et du Mont Blanc
Le grand bâtisseur Phillip Robinson nous a quittés
Phillip Robinson, homme d’affaires aguerri bien connu dans la région, est décédé le 7 octobre à l’âge de 95 ans. Simple, humain et ambitieux, il aura forgé dans les Laurentides des lieux de villégiatures qui auront, et sont encore pour de nombreuses personnes, le théâtre de souvenirs précieux, soulignent ses enfants.
« Il aura vécu sa vie avec passion, intégrité, audace, curiosité, courage, amour, générosité et gentillesse », ont écrit ses enfants Nancy, Bill et Michael. M. Robinson laisse aussi derrière lui ses petits-enfants Jennifer, Max, Zachary, Alec, Olivia et Nathalie. « Nous ne pouvons énumérer ses nombreux amis et compagnons; chiens, oiseaux et chats, mais nous croyons qu’il est maintenant quelque part avec son cigare et son bien-aimé poméranien Suki », ont-ils ajouté.
M. Robinson est né à Rochester, New York en 1925. Il a vécu la Grande Dépression et, à l’âge de 17 ans, s’est enrôlé pour servir pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été le seul de sa famille à faire des études supérieures et le seul démocrate libéral. Après avoir obtenu son diplôme de la faculté de droit de l’Université de Pennsylvanie, il a ouvert son propre cabinet, est devenu un promoteur immobilier et a été élu à deux reprises maire de Ventnor au New Jersey, avant de se diriger vers le Canada.
L’amour du ski
Ce dernier a été amené au Québec par des amis américains qui lui ont appris à skier en le laissant se débrouiller seul pour descendre la piste Expo au mont Tremblant. Malgré cette expérience ou à cause de celle-ci, Phillip Robinson a acheté le centre de ski Mont Blanc en 1976. Il a ensuite transformé le Mont Blanc: les quelques dortoirs sont devenus un hôtel, la montagne est passée d’un sommet à trois sommets et de 10 pistes à plus de 40 pistes. Avec sa vision et sa persévérance, il a fait du Mont Blanc une destination familiale populaire. « Le Mont Blanc est le reflet de sa personnalité », indiquent ses enfants.
Un homme bon et ambitieux
Bernard Delisle, directeur général du Mont Blanc, abonde dans le même sens. « J’ai travaillé avec lui durant 43 ans. C’était un homme bon et ambitieux. J’étais à ses côtés jusqu’à ses derniers instants et j’ai eu la chance de le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi. Il me faisait confiance. Il était simple et très humain », confie-t-il avec émotion.
Lorsqu’il a eu des petits-enfants, il a construit la Jungle Magique pour eux ainsi que pour tous les autres enfants de la région. En 1993, il a sauvé le centre de villégiature Gray Rocks de la faillite, ce qui a également permis à plus de 200 employés locaux de conserver leur emploi.
« Cette semaine, notre père fera son dernier voyage en voiture en passant par Albany pour retourner à sa famille bien-aimée de Philadelphie », ont écrit ses enfants.
« Nous sommes fiers de poursuivre le travail accompli par notre père. Accompagné d’une équipe solide et déterminée, soyez assuré qu’ensemble nous poursuivrons son rêve et son amour pour les montagnes et les sports de glisse. »
-La famille Robinson
Les détails sur les funérailles à Philadelphie seront publiés sur paperman.com.
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