Aurélie choisit Mont-Tremblant
On le sait, l’accent français est bien présent dans la région de Mont-Tremblant. Qu’est-ce qui pousse nos cousins européens à choisir notre coin de pays pour s’établir? Pour Aurélie Linguéglia, la réponse est simple: les paysages.
Depuis quelques années, l’immigration française au Québec est en constante augmentation, mais la plupart des nouveaux arrivants choisissent Montréal. Pour Aurélie et son conjoint, par contre, il était clair que vivre à la campagne était ce qu’il y avait de mieux.
«Nous aimons les grands espaces comme ceux qu’on voit à Mont-Tremblant, reconnaît la mère de deux bouts de choux, âgés respectivement de sept et quatre ans. C’est le cadre de vie que nous voulons donner à nos enfants: une proximité avec la nature.»
Trouver du travail
L’aspect économique a aussi motivé le choix de la petite famille. Le conjoint d’Aurélie travaillait à son compte en France, mais à cause des nombreuses taxes qui touchent les artisans là-bas, il a dû fermer son commerce. Or, comme il est surqualifié en mécanique automobile, il n’arrivait pas à trouver du travail, aucun employeur n’étant prêt à lui payer ce qu’il vaut. Au contraire, ici au Canada, sa qualification en fait une denrée rare pour l’industrie. Après trois visites au Québec en trois ans, le couple a finalement fait le choix de l’immigration.
«C’est en octobre dernier que nous avons choisi de s’installer ici pour de bon, raconte Aurélie. Nous avons fait les démarches, et depuis le 8 août dernier, nous sommes officiellement des résidents de La Conception.»
Redonner à la communauté
Immigrer n’a pas été simple, mine de rien: dédales administratifs pour obtenir des papiers en règle, faire reconnaître les équivalences des parents et des enfants, qui avaient commencé leur scolarité en France, etc. Mais l’aide d’un couple d’amis, Français d’origine installés à Mirabel, ainsi que d’une avocate spécialisée en immigration et de forums sur le web, ont permis à la petite famille de venir grossir les rangs de la population locale.
Conscients d’être redevables envers leur nouvelle terre d’accueil, Aurélie Linguéglia et son conjoint entendent bien contribuer à cette société qu’ils ont choisie.
«C’est sûr qu’on veut apporter quelque chose à la région, dit la femme. Je suis inscrite au campus de Mont-Tremblant en gestion de commerce, j’aimerais éventuellement en faire profiter les gens d’ici. Mon conjoint aimerait aussi éventuellement travailler au Circuit Mont-Tremblant, si c’est possible. Quand on choisit un endroit où vivre, il faut aider à le développer», conclut-elle.
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