Soixante-cinq canoteurs descendent la rivière du Diable
La descente en canot annuelle de l'organisme Agir pour la Diable a attiré un nombre record de 65 participants, samedi à Mont-Tremblant.
Dans le cadre de cette activité de sensibilisation à la sauvegarde de la rivière du Diable, les canoteurs ont embarqué au parc au Fil de l’eau derrière l’hôtel de ville à Mont-Tremblant. Ils ont pagayé sur une distance de dix kilomètres, jusqu’au parc du pont Prud’homme que l’organisme a aménagé à cet endroit.
«C’est notre plus belle participation jusqu’à date. Les canoteurs ont été en quelque sorte des pionniers puisqu’on inaugurait un nouveau parcours», a indiqué la coordonnatrice de projets, Chelsea Archambault.
Cette randonnée marquait aussi le 10ième anniversaire d’existence de l’organisme. Pour cette randonnée spéciale, on avait innové en prévoyant une pause-conférences pendant le trajet.
Pendant cette pause, les participants ont eu droit à une conférence de Sandra Gagné, inspectrice en environnement de la Ville de Mont-Tremblant, sur le thème de l’érosion des rives ainsi que du président du Club ornithologique des Hautes-Laurentides Michel Renaud. Ce dernier a abordé le sujet des espèces d’oiseau présentes aux environs de la rivière. L’expert a fait remarquer la présence de nids d’hirondelles dans les talus de la rivière du Diable.
Au terme de la randonnée à la rampe d’accès du parc au pont Prud’homme, après qu’on se soit mis à l’abri pour laisser passer un orage, la fête a repris avec un barbecue, des jeux gonflables, de la musique et le tirage de 3000$ de prix de présence.
La journée d’activités était coordonnée par les bénévoles Danièle Lagarde et Luc Richard.
Autres projets en marche
Par ailleurs, AGIR pour La Diable poursuit son travail dans deux dossiers prioritaires pour le moment. On s’emploie actuellement à des travaux de restauration au parc écotouristique, à Saint-Faustin-Lac-Carré.
Les travaux au ruisseau du Barrage et dans les milieux humides associés ont commencé le 15 juin et se poursuivront tout l’été et même au-delà en automne.
L’organisme remettra également de l’avant le volet jeunesse d’Agir pour la Diable, en collaboration avec les écoles de la région. On table surtout sur le concours «J’adopte un cours d’eau».
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