«Ce n’est pas terminé, même si on n’en parle plus»
Ariane Tremblay-Daoust est revenue le 22 juin du Népal, mais ce petit pays d'Asie ne la quitte plus. D'ailleurs, elle souhaite y retourner avec un projet concret d'aide, suite aux tremblements de terre qui ont dévasté cette contrée.
Sur place lors des séismes du printemps, Ariane a travaillé intensément pendant près de deux mois à soulager le peuple népalais de sa misère. Récoltant des fonds dans son cercle et reprenant le flambeau pour divers travailleurs étrangers qui rentraient chez eux mais avaient recueillis des dons, c’est un total de 3500$ qu’elle a dépensé en fournitures scolaires et nourriture pour les Népalais.
La jeune femme est finalement revenue à Mont-Tremblant récemment, mais elle continue de s’inquiéter pour les Népalais, surtout que les médias sont devenus muets à leur sujet.
«Ce n’est pas terminé là-bas, même si on n’en parle plus. La mousson est arrivée, ce sont de très fortes pluies. D’habitude, elles ne sont pas négatives, elles permettent la culture du riz. Mais quand on a plus de toit au-dessus de sa tête, ça devient un problème», explique-t-elle.
Beaucoup de gens demeurent en effet encore sous la tente, dans des camps de sinistrés. De nombreux sans-emplois et sans-abris ont également envahi Katmandou, la capitale, où ils vivent dans une extrême pauvreté.
Une situation critique
Ariane dit tenir à diffuser l’information sur leur situation ici, car on constate depuis un mois une baisse importante des dons envoyés pour secourir les Népalais.
«Ils n’ont plus rien: aucune maison, aucune possession à part le linge qu’ils ont sur le dos. La société est désarticulée et le pays n’est pas stable politiquement. Et voilà qu’en plus, les dons internationaux diminuent», déplore-t-elle.
Elle ajoute que le gouvernement là-bas a recommencé à taxer les produits qui entrent au pays, ce qui décourage de nombreux organismes non-gouvernementaux (ONG) d’envoyer du matériel de secours sur place.
«C’est sûr que je repars»
Face à cette situation, Ariane a donc décidé de prendre une année sabbatique dans ses études et de retourner au Népal cet automne. Elle compte d’ici là continuer de recueillir des fonds pour construire une école ou un orphelinat près des petits villages en montagne, touchés de plein fouet par les séismes. Pour éviter la paperasse et s’assurer que le maximum des dons se rende sur place, plutôt que dans les poches des intermédiaires, elle souhaite s’associer avec un ONG népalais.
Son projet reste encore à être précisé, mais elle est sérieuse. «C’est sûr que je repars en octobre», confirme-t-elle.
Elle tient du même souffle à remercier tous ceux qui ont déjà donnés pour sa cause. Pour ceux qui souhaiteraient l’encourager dans son projet automnal, il est possible de la contacter par courriel à l’adresse ariane.tremblayd@gmail.com.
Voir plus de : Société
Marie-Hélène Gaudreau en conférence
Avec la collaboration de l’organisme Palliacco, la députée de Laurentides-Labelle Marie-Hélène Gaudreau animera une conférence le 20 octobre prochain pour …
Un terrain offert pour la Maison Véro & Louis
Le maire de la Ville de Saint-Jérôme, M. Marc Bourcier a annoncé le 29 août qu’un terrain serait offert pour …