Sylvain Pagé écorche le gouvernement libéral
Le député péquiste de Labelle Sylvain Pagé déplore l’absence de soutien du gouvernement libéral auprès des agriculteurs du Québec, et en particulier dans sa circonscription.
:«Même si c’est le Parti libéral de nom, on a un gouvernement de plus en plus conservateur, déclare le représentant de Labelle à l’Assemblée nationale. Ses gestes le prouvent: il se tourne de plus en plus vers le privé, il préconise le libre marché. C’est une mauvaise nouvelle pour le Québec et en particulier pour les agriculteurs de la région, car ils ont besoin de soutien pour redynamiser leur industrie et développer le bio. Si tu ne peux pas obtenir de soutien, tu t’en vas vers la faillite!»
La récente abolition de l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) pour les producteurs de maïs, soya et pommes de terre dénote une fois de plus la vision à courte vue des libéraux dans le domaine agroalimentaire, croit M. Pagé. Il rappelle que sans la pluie des derniers jours, les producteurs risquaient fort de perdre leur récolte cet été, ce qui leur aurait fait un tort considérable vu qu’ils n’avaient plus d’assurance pour éponger leurs pertes.
Ranimer la souveraineté alimentaire
Le député déplore d’autant plus le fait que le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, est le représentant d’une circonscription rurale, ce qui avait laissé présager une sensibilité de sa part. Hélas, au bout de deux ans, il semble qu’il évite les rencontres avec les regroupements d’agriculteurs et qu’il a surtout mené des compressions dans les programmes de son ministère. «Il a une grande expérience et il est facile d’accès quand je veux lui parler; on se serait attendu à ce qu’il soit plus proactif», glisse Sylvain Pagé.
Dans les circonstances, il comprend le malaise que traverse l’industrie agroalimentaire de la province. «De plus en plus d’agriculteurs sont découragés, car les revenus ne sont pas au rendez-vous. La moyenne d’âge des producteurs est élevée et il y a peu de relève. Si on ne veut pas voir la production d’aliments du Québec cesser, il va falloir agir», dit-il.
C’est pourquoi il exhorte le ministre Paradis de ressusciter la politique de souveraineté alimentaire, qui vise à faire passer de 33% à 50% la proportion de produits québécois consommés.
«C’est une politique qui avait été applaudie par tout le monde en 2013, qui coûtait peu à l’État et qui pourrait créer des emplois tout en dynamisant l’industrie agroalimentaire. C’est décevant de voir le gouvernement la rejeter. Est-ce parce qu’elle vient du Parti québécois?», s’interroge-t-il en conclusion.
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