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Amherst et son histoire représentées à l’Assemblée nationale

Publié le 27 février 2024 par Isabelle Houle

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Isabelle Houle

Rédactrice en chef | L'info du Nord Sainte-Agathe & Mont-Tremblant | ihoule@medialo.ca

Le film «1948, l’affaire silicose l’histoire d’une injustice» du cinéaste Bruno Carrière a été présenté à l’Assemblée nationale du Québec le 21 février dernier. Le maire Jean-Guy Galipeau et une délégation d’Amherst étaient présents.

Le cinéaste Bruno Carrière est entouré du maire Jean-Guy Galipeau et de la députée Chantale Jeannotte. (Photo gracieuseté)

« Beaucoup de participants sont venus. On se serait toutefois attendus à avoir plus de parlementaires, mais ils sont bien occupés, on s’entend », a souligné le maire d’Amherst, Jean-Guy Galipeau.
Parce que pour lui et bien d’autres résidents de la municipalité, cette histoire ne s’oublie pas, elle doit être reconnue. Rappelons-le, entre 1935 et 1947, près de mineurs de Saint-Rémi-d’Amherst sont morts des suites d’une maladie pulmonaire de la silicose, une maladie pulmonaire.

Un documentaire 1948, l’affaire silicose l’histoire d’une injustice sur ce drame a été produit pour raconter le triste sort des familles de Saint-Rémi qui ont perdu des proches. Malgré la déception de ne pas avoir vu tant de parlementaires à la projection, le maire pense qu’il y a tout de même eu une prise de conscience de la part des gens présents. Certaines personnes touchées par cette maladie de près ou de loin étaient encore émues.

« On pense que notre présence a eu un effet positif en ce qui concerne la reconnaissance de ce fait historique»,soutient-il.

Un monument

Jean-Guy Galipeau, a aussi profité de sa présence à Québec pour lancer une campagne de financement visant à permettre la création et l’érection d’un monument commémoratif en l’honneur des mineurs décédés de la silicose.
« C’est un monument très important dans l’histoire du Québec et qui a été complètement oublié […] Il devrait avoir une réparation posthume qui devrait être faite selon nous et on s’attendait à ce que le gouvernement du Québec aide à payer une partie du monument. Peut-être que comme on est allé à Québec, ça va aider à délier les cordons de la bourse », conclut M. Galipeau.

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