Échos du conseil municipal de Mont-Tremblant du 13 février
Retour sur plusieurs points abordés le 13 février dernier lors de la séance d’agglomération ainsi que celle du conseil municipal de Mont-Tremblant.
Droit de préemption
La mairesse suppléante Sylvie Vaillancourt a expliqué qu’une séance extraordinaire a eu lieu le 8 février afin d’enclencher le processus pour doter la Ville de Mont-Tremblant d’un droit de préemption afin d’acquérir « certains immeubles ou terrains qui seront susceptibles d’être utilisés pour le bénéfice de la communauté ».
Désormais lorsqu’un immeuble ou un terrain identifié par la Ville par résolution est mis en vente et qu’une offre d’achat est déposée, le propriétaire devra aviser la Ville qui aura jusqu’à 60 jours pour décider de l’acquérir ou non.
Un règlement d’emprunt de 10 000 000 $ a également été adopté lors de cette séance afin de constituer une « réserve financière pour faire des acquisitions par préemption », ainsi qu’une résolution d’avis d’assujettissement au droit de préemption deux lots de la montagne Gray Rocks. La mairesse suppléante a d’ailleurs ajouté que le montant d’emprunt « n’est aucunement liée la valeur de la propriété pour laquelle nous venons d’adopter une résolution d’avis d’assujettissement ».
Création d’une aire protégée et d’un corridor écologique
Il a été proposé et résolu que la Ville de Mont-Tremblant appuie le projet de création d’une aire protégée et d’un corridor écologique de la Municipalité de Lac-Tremblant-Nord dans sa démarche visant l’obtention de la protection permanente de territoire.
La greffière adjointe, Maude Picotin a fait part que la Municipalité de Lac-Tremblant-Nord vise l’élaboration d’une vision commune pour le territoire afin d’encadrer les activités récréotouristiques compatibles avec ce territoire et d’interdire toute activité forestière, minière ou dommageable pour l’intégrité écologique de celui-ci.
Période de questions
Lors de la précédente séance du Conseil, un projet de règlement avait été déposé afin de modifier le contenu du règlement de la régie interne des séances du Conseil. La principale modification visait à réduire à 2 minutes le temps alloué à un citoyen pour poser une question contre 5 minutes durant la période de questions.
La conseillère Roxanne Lacasse a indiqué lors de la séance du 13 février que le Conseil a bien entendu et pris en considération les commentaires émis par les citoyens. « Nous avons donc augmenté à 3 minutes la durée accordée pour poser des questions. Nous pensons que cette durée est largement suffisante pour poser une question ».
À noter qu’un avis de motion a été donné, suivi d’un dépôt du projet de règlement afin que le règlement de régie interne s’applique à toutes les commissions et à tous les comités créés par le Conseil.
Nouvelle politique
La Ville souhaite adopter une politique pour expliquer, autant aux citoyens qu’aux demandeurs d’une modification réglementaire, les démarches d’analyse et la procédure d’adoption de règlement d’urbanisme, en ajoutant une séance d’information sur les modifications réglementaires importantes en plus de la consultation publique.
« Le conseil municipal a adopté une politique qui fera maintenant en sorte que les promoteurs devront présenter leur projet et écouter les questions et commentaires de la population », a expliqué la conseillère Catherine Drouin.
Centre Communautaire
Un projet de règlement d’emprunt de 3 150 000 $ a été adopté pour l’acquisition du Centre de Quilles St-Jovite afin de le convertir en centre communautaire. La conseillère Guylaine Lyras a expliqué que « cet immeuble permettra d’offrir des espaces communautaires et de loisirs, mais également d’y relocaliser le Service de la culture et des loisirs afin de répondre à ses besoins d’espace de bureaux et d’entreposage pour le matériel événementiel de sport et de loisirs. »
Par la suite, il a été proposé et résolu d’autoriser la signature de la promesse de vente de la propriété.
L’écluse des Laurentides
Un contrat de service a été renouvelé à l’organisme L’écluse des Laurentides au montant de 10 000$ pour effectuer un service de travail de rue afin de venir en aide à certaines personnes du territoire qui vivent des problèmes d’exclusions sociales, d’isolement, de pauvreté, de marginalisation, de toxicomanie ou tout autre problématique affectant leur qualité de vie.
« Ces personnes effectuent un important travail de sensibilisation et d’accompagnement des personnes en situation de rupture sociale », a souligné la conseillère Roxanne Lacasse.
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