« Il faut revenir à ce qu’on est » -Diane Ouellette
Ce dimanche, le 3 mars, l’association du PQ de la circonscription de Labelle tiendra son assemblée générale annuelle. À cette occasion, elle entend montrer qu’elle est encore bien vivante. La présidente de l’association, Diane Ouellette, s’attend à voir la salle du Club de golf Nominingue, dans la municipalité du même nom, être remplie.
« Ce sera l’occasion, après l’élection des membres du comité exécutif, d’avoir une rencontre de consultation de nos membres, déclare-t-elle. On veut qu’ils nous donnent des indications sur ce qu’ils veulent que nous défendions, au conseil national qui aura lieu à la fin mars. »
L’éternelle question
Aux yeux de la présidente, il est capital que le PQ cesse de souffler le chaud et le froid. Selon elle, le mouvement des électeurs péquistes plus progressistes vers Québec solidaire (QS), conjugué à celui des électeurs plus conservateurs vers la Coalition Avenir Québec (CAQ), vient du fait que le parti lui-même se cherche depuis 10 ans. « Je crois qu’il faut revenir à ce qu’on est, déclare Diane Ouellette. On a perdu les souverainistes plus pressés au profit de QS à la dernière élection. Il est temps d’avoir une position claire au PQ: désirons-nous prôner de façon plus active l’indépendance du Québec et s’attendre à ne pas revenir au pouvoir à court terme ou notre but, c’est d’être au gouvernement dans quatre ans? »
Dans ce contexte, une « refondation du PQ », impliquant changement de logo et de nom, est « accessoire », selon Mme Ouellette. « Nous avions un candidat local solide, Sylvain Pagé, député depuis 17 ans, et nous avions le meilleur programme. La vérité, c’est que de nos jours, les gens ne lisent plus le programme. Ce qu’ils veulent, c’est un leader charismatique. C’est la tendance actuelle, partout dans le monde », soutient-elle.
Réadhésion
Interrogée sur le fait que plusieurs qualifient le PQ de « parti de baby-boomers », la présidente affirme le contraire. « Nous sommes en région, la population en général vieillit, alors c’est sûr qu’on a moins de jeunes, comme tous les partis politiques. Par contre, notre propre exécutif a une moyenne d’âge assez basse et avant de partir pour les études à l’extérieur du comté, on a quand même beaucoup de membres de 16-18 ans. C’est chez les 18-35 ans que la fidélisation est plus difficile », explique-t-elle.
Elle ajoute que suite à la défaite du 1er octobre, elle constate dans Labelle un mouvement de réadhésion. « Nos anciens membres reviennent, car ils n’avaient pas prévu une défaite aussi grande et ils ne veulent pas voir le PQ disparaître », conclut-elle.
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