Une citoyenne s’inquiète d’un exode commercial au centre-ville
Une résidente veut mettre en ligne une pétition pour le maintien des commerces au centre-ville de Mont-Tremblant.
Une résidente veut mettre en ligne une pétition pour le maintien des commerces au centre-ville de Mont-Tremblant.
Annie Couturier, qui vit au centre-ville, a été déçue d’apprendre que la bannière Rachelle-Béry fermait son magasin de la rue de Saint-Jovite après avoir vendu l’édifice à la Ville de Mont-Tremblant. Le tout s’insère dans le projet d’aménagement de L’Espace public dans le secteur.
«Tout ce qui est commercial semble quitter le centre-ville», a indiqué la résidante, lors d’un entretien avec L’Information du Nord.
S’étant d’abord présentée à une assemblée récente du conseil municipal, Mme Couturier a été surprise d’apprendre que l’acquisition de l’édifice du magasin Rachelle-Béry avait été rendu public dès le mois d’avril 2016. Selon les termes de l’entente par ailleurs, l’entreprise pouvait continuer d’opérer à cet endroit pour un certain temps.
Selon elle, les citoyens auraient dû être mieux informés sur ce sujet. Tout le projet de L’Espace public n’est pas assez connu dans la population, croit-elle.
«Dans dix ans, il ne faudrait pas que tout ça soit encore qu’un chantier de construction», s’inquiète-t-elle par ailleurs. «Il faudrait que la population sache où on s’en va avec ce projet de L’Espace public», ajoute la résidante du centre-ville.
Elle s’interroge de plus sur les chances de succès de la vocation accueil de spectacles et de festival à L’Espace public alors que, dit-elle, qu’une tentative semblable à l’arrière de l’hôtel de ville n’a pas fonctionné. Le conseiller municipal indépendant Kevin Ratcliffe est un de ceux qui pensent que le projet de L’Espace public, ses coûts et tout le processus qui en découle n’est pas assez transparent.
Un sujet souvent mentionné, dit le maire
Cette assertion a fait sortir de ses gonds le maire Luc Brisebois. Ce dernier a souligné que le projet de L’Espace public avait été adopté par le conseil municipal puis maintes fois mentionné publiquement au conseil et dans les médias. Il a affirmé que le projet suivait son cours et que l’achat des bâtiments du Club des Bons Vivants et du magasin Rachelle-Béry s’insérait dans le processus.
Du côté de Sobey’s, l’entreprise qui exploite la bannière Rachelle-Béry, on a fait savoir en mars qu’aucune décision n’était prise. «Notre présent bail prend fin en octobre prochain. D’ici là, nous étudions les options qui s’offrent à nous pour répondre à notre clientèle», indiquait la porte-parole de l’entreprise Anne-Hélène Lavoie.
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