Centralisation des laboratoires médicaux: l’opposition monte
La Coalition avenir Québec (CAQ) et la CSN dénoncent vertement le projet de centralisation des laboratoires médicaux, préconisé par le gouvernement provincial. Elles demandent maintenant un moratoire au ministre de la Santé.
Rappelons que ce projet de centralisation, connu sous le nom d’Optilab, inquiète le personnel des laboratoires des Laurentides. Le 28 septembre, tous les Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) au Québec ont rencontré les représentants syndicaux de la CSN qui représentent les travailleurs pour annoncer que ce projet irait de l’avant.
Pour les Laurentides, cela signifie un regroupement des régions de Laval, Laurentides et Lanaudière et le transfert de la majorité des échantillons prélevés pour analyse à la Cité de la santé de Laval. Par la même occasion, les ressources financières et humaines seront sous la direction de Laval. À terme, ne resteront que les centres de prélèvements et de petits laboratoires pour le fonctionnement de base dans les hôpitaux de Deux-Montagnes, Saint-Jérôme, Lachute, Sainte-Agathe et Mont-Laurier.
Les syndicats et la CAQ alliés
Cette nouvelle a eu des échos à l’Assemblée nationale, où la CAQ a réclamé un moratoire sur cette vaste centralisation des laboratoires. Rappelant que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a été incapable de garantir qu’aucun échantillon envoyé dans des laboratoires ne sera perdu avec le projet Optilab, le député de Lévis François Paradis a déclaré dans un communiqué envoyé aux médias: « Imaginez que la livraison d’échantillons de patients […] soit compromise en raison d’une tempête de neige! Imaginez une erreur de manipulation qui fait qu’un laboratoire se retrouve avec les mauvais tests! Le ministre de la Santé tente de se faire rassurant, mais dans les faits, des patients, des employés et des municipalités en région ont de très nombreuses questions qui demeurent sans réponse. »
Les syndicats CSN, dont ceux des techniciens et professionnels de la santé, de leur côté, abondent dans le même sens. Craignant que des centaines de techniciens dans toutes les régions du Québec perdent leurs emplois, ils avancent que les CISSS ont été incapables de préciser quelles seront les répercussions d’une telle fusion sur les emplois et les services. Du coup, ils réclament également un moratoire, le temps que lumière soit faite.
Pour Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides de la CSN, cette réorganisation majeure « n’est rien d’autre que de l’improvisation. Il est très inquiétant de constater que le CISSS aille de l’avant sans plus de précautions. Il ne peut ignorer les délais occasionnés par le transport et les risques d’erreurs. »
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