Des adeptes de la voile mettent en demeure Mont-Tremblant
La politique restrictive d'accès aux lacs des embarcations de la Ville de Mont-Tremblant pourrait la mener au tribunal.
Deux membres du Club de voile de Mont-Tremblant, non-résidents, ont en effet adressé une mise en demeure à la Ville de Mont-Tremblant. L’action a été déclenchée après qu’on leur a refusé l’accès au lac Tremblant avec leur voilier.
La politique de la Ville de Mont-Tremblant stipule que seuls les résidents peuvent accéder au lac par la descente de bateaux au lac Tremblant. L’interdiction s’étend à tous les types d’embarcation, à moteur ou non.
Par ailleurs, pour le lac Mercier, la Ville de Mont-Tremblant demande aux non-résidents une somme de 150$ par jour pour l’accès par la descente de bateaux, ce qui exclut les frais de lavage.
Par le biais de son service des communications, la Ville de Mont-Tremblant a indiqué qu’elle prévoyait rencontrer prochainement des dirigeants du Club de voile de Mont-Tremblant «afin de préparer la prochaine saison».
La présidente du Club de voile de Mont-Tremblant, Nathalie Doré, a par ailleurs indiqué à TC Média que les mises en demeure adressées à la Ville de Mont-Tremblant étaient des initiatives individuelles et privées de deux personnes. Celles-ci se trouvent à être membres du CVMT.
Elle a également confirmé que des discussions avaient actuellement lieu avec la Ville de Mont-Tremblant, sans toutefois fournir plus de détails.
Un pêcheur déçu
Des citoyens non-résidents s’élèvent par ailleurs contre les frais d’accès au lac par le quai qu’ils jugent prohibitifs, non seulement à Mont-Tremblant, mais dans plusieurs municipalités.
«Je pêchais trois ou quatre jours par semaine dans nos lacs des Laurentides et maintenant je n’y vais presque plus à cause des frais d’accès exorbitants», a indiqué à TC Média le résident d’Amherst, Marc St-Georges, quelques jours après une sortie sur le même sujet lors d’une assemblée publique de la tournée du député de Labelle, Sylvain Pagé.
«Les municipalités vont tuer le sport de la pêche. Il faudrait que les gens s’unissent pour combattre cette situation», a-t-il mentionné.
«J’ai vu des frais jusqu’à 500$ pour accéder à un lac. C’est comme une interdiction d’accès», a indiqué un résident d’Amherst, lors de l’assemblée à laquelle assistait une cinquantaine de personnes.
«Certains de ces frais me semblent excessifs. Ça paraît même illégal», a par ailleurs reconnu le député Pagé, à Amherst.
Voir plus de : Politique
Déborah Bélanger brigue le siège du maire de Rivière-Rouge
Celle qui fut la mairesse de Rivière-Rouge pendant 15 ans, Déborah Bélanger, annonce son retour en politique municipale en ne …
Les travaux de la 117 entre Labelle et Rivière-Rouge revisés
L'info a appris que le ministère des Transports et de la Mobilité durable revise les travaux de la route 117 …
Québec accorde plus de 2,5 M$ aux municipalité du comté de Labelle
La députée de Labelle Chantale Jeannotte annonce qu’une somme bonifiée de 2 555 133 $ dans la circonscription par le biais du Programme de …