Ligne Grand-Brûlé: la Régie de l’énergie a entendu les intervenants
On pourrait devoir attendre jusqu'en octobre prochain avant de connaître la décision de la Régie de l'énergie du Québec sur la construction de la ligne à 120kV du Grand-Brûlé – dérivation Saint-Sauveur.
La Régie commencera sa délibération en juillet. Une décision finale pourrait prendre jusqu’à trois mois de cette date, selon la secrétaire de la Régie de l’énergie Véronique Dubois.
Les 8, 9 et 10 juin, la Régie de l’énergie a entendu, lors d’une audience à Montréal, les représentations d’Hydro-Québec, de la Ville de Mont-Tremblant, de la municipalité de Saint-Faustin-Lac-Carré, de la MRC des Laurentides, de la Municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard, de la MRC des Pays-d’en-Haut et de Stratégie énergétique et l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique.
Dans ce dossier, Hydro-Québec demande de construire la ligne à 120kV du Grand-Brûlé – dérivation Saint-Sauveur, dans un tracé qui traverserait la municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard sur 13 kilomètres.
Points de vue divergents
Cette dernière municipalité de la MRC des Pays-d’en-Haut voudraient plutôt que la ligne suive le tracé dit Paquin dans la Ville de Mont-Tremblant et la municipalité de Saint-Faustin-Lac-Carré.
Selon celles-ci de même que la MRC des Laurentides, qui ont produit un mémoire conjoint, le scénario Paquin avec l’élargissement du corridor existant impliquerait l’expropriation de 5 à 8 résidences à Mont-Tremblant et de 18 résidences à Saint-Faustin-Lac-Carré.
«Il s’ensuivrait un lourd coût économique et humain pour les familles affectées», écrit-on.
Saint-Faustin-Lac-Carré soumet qu’un projet immobilier de 20 résidences est en outre mis en péril par le tracé Paquin. Il en découlerait des pertes de revenus fonciers de 1 415 000$ sur 30 ans, selon le mémoire.
La Ville de Mont-Tremblant fait valoir une importante perte de revenus fonciers et un impact négatif sur le paysage touristique de la Ville: «la troisième destination touristique au Québec», précise-t-on.
La municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard et la MRC des Pays-d’en-Haut font pour leur part valoir des arguments contre la dérivation Saint-Sauveur et souhaitent plutôt d’autres solutions. Celles-ci déplorent, en se basant sur une étude de la firme d’experts Écogestion Solutions, «des pertes définitives et irréversibles en biens et services écologiques rendus par ces milieux forestiers, en plus de la valeur marchande du bois de 15,3 millions$ sur 50 ans».
La firme d’experts ajoute des pertes de 1,3 million$ en taxes foncières pendant la même période.
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