Lac-des-Plages: un ancien élu veut la tête de la mairesse
L’ancien maire de Lac-des-Plages, Robert Demers, exige la démission de l’actuelle mairesse Josée Simon.
M. Demers évoque un «manque flagrant de transparence» pour justifier cette demande. À ses yeux, la mairesse a commis une grave erreur en appuyant le congédiement de trois employés, qui ont contesté cette décision devant les tribunaux et ont obtenu, pour deux d’entre eux, gain de cause.
«Ç’a coûté 131 000$ aux contribuables en dépenses juridiques, et en plus, des ententes confidentielles ont été conclues pour indemniser les trois ex-employés. Pour une petite municipalité comme la nôtre, c’est des gros coûts», lance-t-il.
Il dit avoir appris que certaines ententes avaient été signées cet été, mais que jusqu’à la séance du conseil de janvier, les élus affirmaient que c’était toujours en négociations. «La transparence est faible un peu pour les citoyens», dénonce-t-il, précisant du même souffle qu’il n’a aucune ambition politique et qu’il n’attaque pas la mairesse dans le but de revenir à la barre de Lac-des-Plages.
Les trois affaires
C’est en juillet 2012 que l’officier municipal en environnement de Lac-des-Plages, Jean-François Fournier, a été remercié suite à une réorganisation administrative. Or, il a contesté ce départ comme un congédiement déguisé devant la Commission des relations de travail.
Dans son jugement, rendu en 2014, celle-ci lui donne raison en déclarant que la réorganisation «était factice» et que la Municipalité a mis fin au contrat de M. Fournier parce que le directeur général a pris «subitement conscience qu’il peut émettre les permis avec l’aide de son adjointe et de ressources plus spécialisées, tout en économisant entre 20 000$ et 25 000$ par année». La Municipalité a fait appel de ce jugement en Cour supérieure, mais a essuyé là aussi un revers.
Les deux autres congédiements touchent des employés des travaux publics. Le directeur de ce département, Yvan Roy, a été congédié en mai 2013 après avoir détruit la haie d’une citoyenne, lors de l’agrandissement d’un chemin qu’il n’avait pas fait arpenter. Là aussi, la Commission des relations de travail a donné raison au plaignant, tranchant qu’il aurait dû être suspendu et non pas limogé.
Dans ce cas précis, trois conseillers avaient voté contre le congédiement. «C’est parce que dans les avis juridiques qu’ils ont demandé à des avocats, certains leur avaient dit qu’ils s’exposaient à des problèmes s’il le congédiait. La mairesse a néanmoins tranché en faveur du congédiement», avance Robert Demers.
Enfin, le dernier cas concerne Mario Raymond, un journalier conducteur, remercié en novembre 2013 après des agissements qui ont rompu le lien de confiance avec son employeur. Dans ce cas précis, une entente hors cour a été conclue.
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