Le maire Brisebois fait amende honorable auprès de citoyens
Le maire de Mont-Tremblant, Luc Brisebois, a fait amende honorable auprès des locataires des Habitations du Ruisseau Noir, mercredi (11 novembre), lors d'un point de presse.
Le maire a reconnu «avoir commis un impair» lors de l’assemblée du conseil du 9 novembre, en niant à leur porte-parole, Irène Caisse, la possibilité de prendre la parole. Mme Caisse venait de remettre une pétition au conseil et voulait lire une allocution dans le sillage des propos tenus, lors d’une précédente assemblée, ou le conseiller Pierre Labonté et une citoyenne Chantal Perron, avaient eu des commentaires peu flatteurs pour la rue Proulx. Mme Caisse s’est offusquée qu’on ne l’ait pas laissé s’exprimer, sous prétexte qu’il s’agissait d’une période de questions, alors qu’une autre citoyenne, Chantal Perron, avait pu commenter à sa guise au sujet de la rue Proulx lors d’une précédente assemblée.
«Je n’étais pas à la dernière séance, il me manquait un bout du dossier», a admis le maire au cours d’un point de presse aux côtés de Mme Caisse ainsi que du président du conseil d’administration des Habitations du Ruisseau Noir, Normand Létourneau.
Après avoir permis à Mme Caisse de prendre la parole au nom des signataires d’une pétition des résidents, le maire Brisebois a reconnu que les propos de la citoyenne «étaient justes et sensés».
«Dans les 104 logements, il n’y a pas plus de problèmes que n’importe où ailleurs à Mont-Tremblant», a-t-il mentionné.
«Ce secteur est un endroit agréable et qui facilite la vie des familles, à proximité de services», a-t-il souligné.
Le maire s’est dit désolé de tout ce débat entourant les 104 logements, un débat qui n’aurait jamais dû avoir lieu, selon le maire Brisebois.
Ce dernier en a appelé au gros bon sens des citoyens de Mont-Tremblant «pour faire la part des choses», au sujet d’une assertion de la porte-parole des résidents Irène Caisse, à l’effet que «les enfants se font ridiculiser à l’école et que les résidents sont la risée de la Ville», depuis les propos tenus par le conseiller municipal Pierre Labonté et la citoyenne Chantal Perron.
«Vous avez raison d’être fiers de faire partie des locataires des 104 logements. Vous avez bien raison d’être fière, car vous avez fait la démonstration que l’entraide, la solidarité vous animent», a indiqué le maire.
«À Mont-Tremblant, il n’y a pas deux sortes de citoyens», a conclu le maire.
Mme Caisse a indiqué qu’elle acceptait les excuses du maire Brisebois qu’elle avait senties sincères.
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