Vingt ans de politique pour Luc Brisebois
« Ce n’était pas dans mes plans d’être aussi longtemps en politique ».
Le maire de Mont-Tremblant, Luc Brisebois, a fait cet aveu quelques jours après l’hommage rendu aux élus municipaux avec 20 ans et plus de service, lors des assises annuelles de l’Union des municipalités du Québec.
« Je pensais que j’avais quelque choses à donner à la population et j’avais le goût de voir c’était quoi le conseil municipal. Mais je n’avais pas de plans de rester aussi longtemps, ou de me présenter un jour à la mairie », a-t-il indiqué à L’Information du Nord.
Ce n’est qu’après quelques mandats de conseiller qu’il a décidé après avoir consulté des proches, en novembre 2013, que le fruit était mûr pour une course à la mairie. Il a finalement été élu sans opposition.
Luc Brisebois ne voit plus la politique du même œil qu’à ses débuts, à 34 ans. « J’étais enthousiaste, je pensais que je m’en allais changer le monde », s’est-il rappelé.
Il admet avoir vite appris « qu’il ne pouvait pas aller plus vite que la grosse machine ».
C’est non sans fierté qu’il dit avoir grandi avec la Ville de Mont-Tremblant. À ses débuts, en effet, il a siégé comme conseiller à la municipalité de Saint-Jovite. Il a fait partie du conseil provisoire et il a vécu la fusion qui a créé Mont-Tremblant comme on la connaît actuellement.
« Il s’en est passé des choses. Je peux dire que c’est une belle expérience. J’ai vécu beaucoup plus de beaux que de mauvais moments », mentionne-t-il.
Avec le temps, il a appris à être plus raisonnable dans son engagement. « Au début, je voulais m’impliquer dans toutes les situations, résoudre les problèmes de tout le monde », se rappelle-t-il.
Plus exigeant que jamais
Il constate par ailleurs que la charge d’élu municipal est de plus exigeante, non seulement au niveau des heures de travail, mais aussi au plan des connaissances.
« Il faut se tenir à jour sur tout, particulièrement les questions d’éthique. « Je ne savais pas » ce n’est plus une réponse acceptable », souligne le maire de Mont-Tremblant.
Le portrait a aussi grandement changé pour les finances. « Avec le village de Saint-Jovite, on avait un budget de 4 ou 5 millions. Maintenant, à la Ville de Mont-Tremblant, on gère un budget de 38 millions de dollars », affirme-t-il.
Et après vingt années au conseil municipal, aura-t-on droit à vingt ans de mairie de Luc Brisebois.
« J’ai toujours dit qu’un politicien devrait rester dans un poste que deux mandats, puis se retirer. Je me garde quand même la porte ouverte. Ça va dépendre de ce qu’il reste sur la table de travail après deux mandats. Des fois, ont veut terminer des projets qui nous tiennent très à cœur », mentionne-t-il.
En attendant, il a savouré un des moments forts de sa carrière d’élu municipal le 23 mai, aux assisses de l’UMQ, lorsqu’on lui a rendu hommage pour ses 20 ans de service public. « Le maire Coderre est venu me féliciter. Ça m’a touché », a-t-il conclu.
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