Dans les zones rouges, les salles de spectacle y compris les théâtres pourront par ailleurs reprendre leurs activités dès le vendredi 26 mars. À la même date, les lieux de culte dans ces zones (églises, synagogues, etc.) pourront à nouveau accueillir jusqu’à 25 personnes dans leurs murs.
Le gouvernement annonce également que dans les zones au palier orange, dont l’Outaouais, dès le 22 mars, les élèves de 3e, 4e et 5e secondaire pourront recommencer à aller à l’école tous les jours. Pour la zone rouge, aucune date n’a été avancée, mais le premier ministre a déclaré « espérer bientôt pouvoir l’annoncer ».
Trois régions passeront par ailleurs en zone jaune le 26 mars: la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec. Dans ces régions, le couvre-feu prendra fin et on pourra recommencer à s’y rassembler deux familles à la fois dans les maisons. Il sera par ailleurs possible d’être jusqu’à 12 personnes ensemble pour des sports de contact dans ces régions.
Il faut demeurer alerte
Malgré ces bonnes nouvelles, le gouvernement appelle cependant les Québécois à ne pas relâcher leur vigilance, en particulier dans les maisons. « La ligne d’arrivée s’en vient, a déclaré le premier ministre, on approche du but, mais pour y arriver, il faut continuer à faire attention. »
« Il faut pas se dire « Je peux faire une petite exception », les petites exceptions, c’est pas une bonne idée. »
-François Legault
Bien qu’il soit encore un peu tôt pour trancher, l’impact de la semaine de relâche scolaire semble s’être moins fait sentir qu’escompté jusqu’à présent. Toutefois, les variants du coronavirus, en particulier la souche britannique, sont encore bien présents. On estime que d’ici la fin avril, la majorité des nouveaux cas dans la province seront causés par des variants.
Des projections encourageantes
Le premier ministre Legault a avancé que selon les estimations de la Santé publique, on pouvait prévoir que tous les Québécois de 65 ans et plus qui le veulent devraient être vaccinés à la mi-avril. De plus, tous les Québécois, peu importe leur âge, devraient avoir reçu au moins une première dose d’un vaccin contre la COVID-19 pour la Fête nationale du 24 juin.
Cette course est en voie d’être gagnée en raison des importants arrivages récents de doses de vaccin au Québec, de même que ceux à venir à compter d’avril. L’entente avec les pharmaciens y est aussi pour quelque chose.
D’ailleurs, dans la semaine du 5 avril, il devrait commencer à être possible de recevoir un vaccin en pharmacie dans la région métropolitaine, dont les Laurentides font partie. Pour l’instant, on ne peut être vacciné en pharmacie que sur l’île de Montréal.
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