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Après un an de pandémie: « On n’a pas fait pire qu’ailleurs » -Dr Horacio Arruda

Publié le 9 mars 2021 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

Alors que le jeudi 11 mars marquera le premier anniversaire du début de la pandémie mondiale de COVID-19, le gouvernement du Québec a souhaité dresser le bilan de la dernière année dans le dossier de la lutte contre la maladie.

Après un an de pandémie: « On n’a pas fait pire qu’ailleurs » -Dr Horacio Arruda

« Est-ce qu’on aurait pu faire mieux? Oui, mais il faut regarder le contexte », a déclaré d’emblée le premier ministre François Legault, lors de sa conférence de presse du 9 mars.

S’il a reconnu que la province avait frappé des écueils dans la gestion de la crise à ses débuts dans les CHSLD et que la semaine de relâche 2020 avait été une erreur en faisant entrer le virus par la grande porte sur le territoire, il a néanmoins soutenu que tous avaient fait des efforts pour endiguer la pandémie et continuaient à en faire. Il a notamment rappelé que 21 000 Québécois, au printemps dernier, s’étaient inscrits au site Je contribue pour soutenir les CHSLD, en cruel manque de personnel alors.

Le Dr Horacio Arruda, directeur national de santé publique, a lui aussi défendu les décisions de son équipe, notamment l’imposition du port du masque dans les lieux publics. « Quand on se compare, on voit qu’on n’a pas fait pire qu’ailleurs », a-t-il affirmé, avant de féliciter la santé publique de Montréal pour avoir réussi à contenir le variant britannique jusqu’à présent.

Celui-ci, en date du 9 mars, correspondait à environ 18% de tous les cas positifs de COVID-19 recensés quotidiennement, alors que ce n’était que 14% une semaine avant. « Pour le moment, c’est quand même positif, on voit que ce n’est pas exponentiel comme augmentation », a-t-il expliqué.

Une campagne de vaccination « plus agile »

Le Dr Arruda a aussi félicité le ministère de la Santé pour sa rapidité dans le dossier de la vaccination contre la COVID-19. Alors que le nombre de doses reçues par semaine augmente au Québec, la campagne de vaccination prend elle aussi de l’ampleur. On s’attend à ce que d’ici le 31 mars, le Québec reçoive 1,1 million de doses supplémentaires, portant le total des vaccins administrés à 1,7 million d’ici là. À l’heure actuelle, 200 000 vaccins par semaine sont administrés dans la province.

Avec l’arrivée du vaccin AstraZeneca, autorisé à être donné sans restriction d’âge par le Comité sur l’immunisation du Québec, le ministre de la Santé Christian Dubé a d’ailleurs annoncé que la campagne de vaccination deviendrait plus « agile ». Sous peu, l’on pourra commencer à vacciner à domicile les personnes aux prises avec des difficultés pour se rendre aux centres de vaccination.

« On pourra accélérer la vaccination avec AstraZeneca, c’est une excellente nouvelle. »

-Christian Dubé

Il a indiqué du même souffle que Québec envisageait de diviser les vaccins comme suit: les doses de Pfizer dans les centres de vaccination, celles de Moderna dans les pharmacies et celles d’AstraZeneca à domicile. Il n’a toutefois pas voulu s’avancer sur l’échéancier nécessaire pour vacciner tous les 65 ans et plus du Québec.

Assouplissement des mesures?

Bien qu’un plan de déconfinement graduel des sports « si les circonstances le permettent » sera dévoilé vendredi, le premier ministre Legault s’est montré prudent sur les prochains assouplissements des mesures sanitaires à venir. Il a laissé entendre que l’heure où le couvre-feu entre en vigueur pourrait être un peu retardée, mais sinon, il ne s’est pas avancé sur le moment où l’on pourrait recommencer à avoir des rassemblements.

Il a par ailleurs écorché au passage ses opposants politiques, qui l’accusent de ne pas en faire assez au chapitre des assouplissements. « Je comprends que la population peut être « tannée » en général, mais nos leaders ont une responsabilité. Puis on a une solidarité à avoir aussi envers nos aînés », a-t-il lancé.

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