L’immobilier en temps de pandémie
Un avenir prometteur pour l’industrie
En cette période de pandémie, plusieurs domaines d’affaires ont été affectés, notamment l’immobilier. Déjà à la fine pointe de la technologie pour la plupart des courtiers, les transactions et visites virtuelles deviennent un incontournable.
L’info s’est d’abord entretenue avec André Parisien, bien connu dans le milieu. « Nous, on vend la joie de vivre. Avec la pandémie, j’ai développé des façons de faire électroniques, à distance. Mais depuis le 11 mai, on peut aussi faire des visites en personnes », explique-t-il.
Les choses évoluent, mais tout fonctionne bien à distance. On vend sur plans à distance et on planifie des rendez-vous avec les clients », soutient M. Parisien, positif.
D’ailleurs, le projet Verbier Tremblant auquel participe M. Parisien en tant que courtier a engendré des retombées de 12,7M$ malgré le contexte actuel. M. Parisien a fait partie de l’organisation de ce tout premier lancement immobilier virtuel via la plateforme Google Hangouts.
« Pas parce qu’il y a un virus que tout doit s’arrêter. En réalité, on a perdu à la Station Mont-Tremblant, peut-être un mois. Les choses tombent quand même bien puisqu’avant l’été, c’est mort à la montagne. Il va falloir que ça reparte en juin par contre, mais il ne faut pas lâcher. Les gens achètent chez nous quand même, ils veulent sortir de la ville. »
Visiter sur YouTube
De son côté, le courtier immobilier Jonathan Korb voit aussi les choses d’un bon œil. « Les deux premières semaines ont été une période de réajustements, personne ne savait où s’enligner. C’est certain qu’il y avait de l’inquiétude puisque certains éléments devaient se faire en personne comme les inspections. Mais on a l’habitude de gérer divers enjeux dans le domaine de l’immobilier. En plus, ici, à Mont-Tremblant, on est vraiment moins affectés par tout ça parce qu’on propose déjà des visites virtuelles. »
Ce dernier tient d’ailleurs une chaîne YouTube pour les visites.
Bien désolé que des gens souffrent à cause de cette crise, il ajoute tout de même que le futur est très intéressant pour l’univers de l’immobilier.
« Les gens vont rester dans la province beaucoup plus maintenant. Alors que jusqu’à maintenant, ils achetaient une résidence secondaire, celle-ci deviendra plus importante pour eux. Comme ils resteront dans la région, ils vont vouloir investir davantage pour garder le confort et sortir de la ville. »
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