Julien Paquin-Varennes, d’amateur à brasseur
Rien ne pouvait laisser présager dans le parcours de Julien Paquin-Varennes qu’un jour, il gagnerait sa vie grâce à la bière.
Le jeune homme de Nominingue a certes étudié en gestion de commerce au cégep, mais il n’avait pas d’idée précise sur quel genre d’entreprise il souhaitait lancer. Tout a commencé par une discussion entre amis du Collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, où il suivait sa technique.
« On parlait entre chums un soir et on se disait que ce serait le fun de brasser notre propre bière. On a fini par s’équiper à la gang et on a fait un brassin dans notre appartement. J’ai bien aimé ça! », raconte Julien.
Dès lors, il a continué à brasser, de façon artisanale. Il a également suivi une formation à Montréal avec un brasseur réputé, Michel Gauthier. Pendant qu’il se perfectionnait, il travaillait sur les chantiers de construction de la métropole.
« Je gardais le brassage en side-line, tout en mettant de l’argent de côté pour un cashdown, confie-t-il. Mon idée était faite à ce moment-là, j’avais mon projet. »
En 2015, il avait une bonne mise de fonds et s’est installé à Mont-Tremblant, afin d’être à la fois près de sa famille à Nominingue et des grandes villes des Basses-Laurentides. Le 1er décembre, cette année-là, la Maison du Brasseur ouvrait ses portes.
Un avenir en création
Quelles sont maintenant les perspectives d’avenir pour Julien? « Ce n’est pas mon plan présentement de vendre ma bière sur les tablettes en épicerie, déclare-t-il. Je n’exclus pas de peut-être devenir un broue-pub, c’est-à-dire que je pourrais brasser plus de 500 litres et vendre ma bière pour consommation sur place. Mais présentement, je veux vraiment me concentrer sur prendre de l’expansion comme fournisseur. »
Comme il aime le contact avec le public, il voudrait aussi, dans les ateliers qu’il donne, s’entourer d’autres brasseurs pour aller encore plus loin dans la formation.
« C’est bon d’avoir d’autres connaissances autour de la table. Depuis quelques années, avec l’explosion des microbrasseries, on voit que les buveurs de bière, surtout les 18-35 ans, veulent de plus en plus de qualité. Ça peut juste être bon pour le milieu! », conclut-il.
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