Abolition de l’ASRA: les cultivateurs de maïs montrent les dents
Les cultivateurs de maïs, soya et pommes de terre dénoncent l’abolition d’un programme agricole de la province.
Au début de l’été, le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, a annoncé l’abolition de l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), offerte par Québec à ces grandes cultures.
Ce programme avait été créé dans le but de protéger les entreprises contre la volatilité des marchés, en garantissant un prix minimum pour les céréales lors des mauvaises années. Un tiers de son financement était assumé par les producteurs, alors que l’autre 67% provenait de la Financière agricole du Québec.
Réunis en conférence de presse le 27 juillet à Saint-Hyacinthe, plusieurs producteurs agricoles de la Montérégie ont déposé au gouvernement une pétition forte de 4350 signataires, pour exiger du gouvernement la mise en place d’un véritable filet de sécurité du revenu afin d’assurer la pérennité de l’agriculture au Québec.
Les Laurentides touchées
Du côté des Laurentides, ces cultures sont moins répandues qu’en Montérégie, si bien que l’opposition ne s’est pas encore organisée. Mais François Handfield, président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour la région des Laurentides, assure que les cultivateurs de maïs et de soya à Brébeuf et Mont-Tremblant appuient leurs confrères de la Rive-Sud.
« C’est d’autant plus frustrant pour eux que le gouvernement a choisi d’abolir l’ASRA sans payer aux producteurs leurs arrérages, c’est-à-dire de l’argent qu’il leur avait promis pour les années précédentes », avance-t-il.
De son côté, le président général de l’UPA, Marcel Groleau, déplore l’absence d’une réelle politique agroalimentaire à Québec.
« Le gouvernement se désengage de la gestion des risques en agriculture », a-t-il dénoncé, ajoutant que les producteurs attendent depuis plus de deux ans un programme pour stimuler les investissements en agriculture.
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