Ruée vers le bio dans la région
Notre reportage sur la Ferme aux petits oignons dans notre édition du 6 avril a fait réagir. L’Information du Nord a appris que trois autres fermiers cultivaient des légumes biologiques sur le territoire et est allée à leur rencontre.
Comme le temps n’avait encore rien de printanier, ce n’est pas aux champs, mais dans une serre que la rencontre a eu lieu. François Handfield de la Ferme aux petits oignons, hôte de la rencontre, a introduit ses trois homologues: Philippe Lamarre, Jean-François Dritschler et Anik Ste-Marie. Ceux-ci sont unis par la même passion: offrir à la population des légumes frais et biologiques pour stimuler l’achat local et favoriser une agriculture plus environnementale.
Le seul parmi ces gens qui soit originaire de la région est Philippe Lamarre. Natif de Saint-Jovite, il est revenu récemment. Il dit avoir été motivé par le nombre de terres agricoles qui sont laissées à l’abandon dans sa région natale.
«Ça me désole. L’agriculture, ce n’est pas juste de pouvoir consommer des produits qui viennent de chez nous, c’est aussi de créer des emplois dans la région et de contribuer à garder nos jeunes», avance celui qui cultive à Arundel depuis l’été dernier.
Possible d’en vivre
Jean-François Dritschler, quant à lui, a travaillé en cuisine pendant 20 ans avant de pousser son intérêt pour la nourriture plus loin. Il cultive ses propres légumes à Huberdeau depuis 2011, mais n’est devenu maraîcher à temps plein que l’an passé, lui aussi.
«Je préfère savoir d’où viennent mes légumes et qu’ils ne passent pas des jours entreposés avant d’être mangés, dit-il. Avec la formule des paniers offerts chaque semaine à nos abonnés, on peut bien vivre maintenant de la culture de légumes biologiques. Alors, pourquoi pas?»
Anik Ste-Marie, installée depuis 2015 à La Conception, va dans le même sens. «On peut ne pas dépendre des gros supermarchés. Les gens sont de plus en plus conscients de l’impact de leurs choix alimentaires. Ma clientèle est composée aussi bien de familles locales qui viennent chercher chaque semaine leur panier que de villégiateurs et de touristes dans les marchés publics où je vends mes légumes. On sent que le biologique se développe, l’intérêt est là!», conclut-elle.
Il est possible de s’abonner sur le site paniersbio.org aux fermes de Mme Ste-Marie (Aux Champs de l’alouette) et de M. Dritschler (Les Jardins Vertige). M. Lamarre, lui, vend ses légumes à son kiosque d’Arundel et dans les marchés publics.
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