Steve Provost devient fermier
Ce n’est pas parce qu’on n’est pas agriculteur qu’on ne peut pas reprendre la ferme familiale: Steve Provost et sa conjointe Claudia Côté le prouvent.
Les deux tourtereaux ont emménagé dans la demeure ancestrale des Provost, à Brébeuf. Claudia, qui a étudié en décoration intérieure, a mis cette vieille maison à son goût, sans la dénaturer. Le couple aurait pu se contenter de la maison, mais ils ont également choisi de reprendre la ferme, d’une superficie de 70 acres.
La majeure partie de la terre est louée, mais reste qu’en 2015, il est de plus en plus rare de choisir ce style de vie. Steve Provost, bien qu’ayant grandi sur cette ferme, avoue en être le premier surpris. «Plus jeune, ce métier ne m’intéressait pas trop. Quand tu es ado et que tu dois faire le train et réparer les clôtures, pendant que tous tes amis jouent au hockey, tu ne tripes pas trop», confie-t-il.
Allier tradition et vie moderne
Sa rencontre avec Claudia a cependant changé la donne. Celle-ci ne vient pas de la campagne, mais adore ce style de vie. Steve aussi reste amoureux de son coin de pays. Il faut dire que la maison où il a grandi a été construite en 1905 par son ancêtre Alexis Piché et est restée dans la famille depuis. Il voulait que la tradition se poursuive, mais pour reprendre la ferme, il fallait un projet d’entreprise.
«Le problème avec l’agriculture, c’est que c’est un travail quotidien, sept jours sur sept, explique Steve. Mon père Alain a été éleveur bovin pendant 40 ans, et si j’avais opté pour ce genre de projet, je ne pourrais pas poursuivre ma carrière de musicien. C’est pourquoi, quand on a décidé de faire le saut et de proposer à mon père de reprendre la terre, nous avons choisi un projet d’élevage de bouviers bernois.»
C’est là une entreprise qui peut être très rentable, selon le couple, vu la demande importante pour cette race chez les amoureux des chiens. De plus, il est plus facile de déléguer ce travail à un employé lorsque nécessaire, car contrairement à une exploitation agricole standard, celui-ci n’a pas besoin d’avoir des connaissances sur les animaux de ferme ou de savoir conduire un tracteur.
«C’est le meilleur des deux mondes!», conclut Claudia.
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