Créer un hiver pour les skieurs
Depuis bientôt un mois, les travailleurs de la Station se démènent pour créer un hiver à Tremblant.
Martin Rochon, le directeur des opérations montagne, est formel: ses «gars» profitent de chaque opportunité pour faire de la neige artificielle. «Dès qu’il fait -5, normalement, on décolle», assure-t-il.
Comme le froid en général descend, la trentaine de préposés à l’enneigement part d’abord les canons à neige au sommet dès qu’il fait suffisamment froid. Ils ouvrent ensuite les canons plus bas, au fur et à mesure que le froid descend. Parfois, ils sont arrêtés à un certain endroit, car la production de neige n’y est plus possible. C’est à ce moment-là que la vingtaine de dameurs entrent en fonction et vont aller répandre la neige jusqu’au bas des pistes de ski.
Un travail constant
Un début de saison comme celui de 2015 est un combat de tous les instants pour l’équipe de Tremblant. Elle doit s’assurer que ceux qui viennent skier en aient pour leur argent. Les canons sont donc déplacés là où ils sont les plus efficaces et les équipes restent en veille pour lancer la machine dès que c’est possible. On produit ainsi au maximum dans les zones où c’est payant.
Il n’y avait, au moment d’écrire ces lignes, que 13 pistes ouvertes à Tremblant: mais l’équipe s’assure que ces 13 pistes restent enneigées en permanence. C’est d’ailleurs ce qui fait que les dameurs et les patrouilleurs égalisent présentement la neige dans ces pistes constamment.
«L’affaire est que les skieurs vont descendre beaucoup de neige, juste par l’action du ski. Quand la neige revole, elle descend aussi, par la gravité. Le gros du damage consiste donc à remonter la neige», explique Martin Rochon. Il sert aussi à régler les problèmes causés par la pluie, le vent et le temps doux.
Chose certaine, même si Dame Nature n’est pas coopérative, les travailleurs de Tremblant ne chôment pas. Peut-être faudra-t-il essayer la danse de la neige pour l’adoucir?
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