Groupe Crête voudrait encore plus de bois
La moindre bonne nouvelle est accueillie comme un triomphe pour l'industrie forestière québécoise ce temps-ci. La récente annonce de l'octroi de 29 000 mètres cubes de bois au Groupe Crête a eu cet effet, même si l'entreprise trouverait à en utiliser bien plus.
La moindre bonne nouvelle est accueillie comme un triomphe pour l’industrie forestière québécoise ce temps-ci. La récente annonce de l’octroi de 29 000 mètres cubes de bois au Groupe Crête a eu cet effet, même si l’entreprise trouverait à en utiliser bien plus.
L’Information du Nord rapportait la semaine dernière que le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs s’apprêtait à accorder 107 000 mètres cubes de bois résineux à trois entreprises du Québec, dont le Groupe Crête de Saint-Faustin-Lac Carré.
Le Ministère laissait entendre que ces volumes additionnels allaient permettre la création d’emploi. Le directeur général de l’entreprise faustilacoise Sébastien Crête préfère pour sa part parler de consolidation d’emplois.
«Il va y avoir plus d’heures travaillées dans notre usine ou en forêt», mentionne-t-il.
Sébastien Crête constate comme d’autres intervenants que l’industrie québécoise semble enfin avoir traversé les fortes turbulences des années 2006 à 2012.
«Nous avons vécu une période charnière, mais ça se replace avec la baisse du dollar canadien», souligne-t-il.
En quête de matière première
Tout en applaudissant l’octroi de nouveaux volumes, le directeur général du Groupe Crête souligne que l’entreprise pourrait en accepter encore davantage, qu’on trouverait facilement à écouler les produits transformés sur le marché.
«Il n’y en a pas de facile» toutefois dans l’industrie forestière québécoise et le nouveau régime forestier du Québec ne facilite pas les choses, mentionne le cadre du Groupe Crête.
«Nos coûts et redevances sont en hausse», explique-t-il.
L’industrie est également aux aguets à l’approche de la date butoir pour la renégociation de l’Accord Canada-États-Unis sur le bois d’œuvre. «Est-ce que tout sera renégocié ? Est-ce que ça demeurera sensiblement pareil ? Les États-Unis va-t-il fermer complètement son marché ? On n’en sait rien», explique-t-il.
Sébastien Crête refuse néanmoins de se montrer pessimiste. «Je pense qu’on aura de bonnes nouvelles dans l’industrie l’an prochain. J’en ai l’intuition», affirme-t-il.
En ce moment, l’usine du Groupe Crête à Saint-Faustin-Lac-Carré qui fonctionne sur un seul quart de travail compte 70 employés.
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