Quand CLD et coopératives s’unissent
Le Centre local de développement (CLD) de la MRC des Laurentides accueille dans ses bureaux une instance régionale, qui s'y établit de façon permanente.
La Coopérative de solidarité des entreprises d’économie sociale des Laurentides (CSEESL) couvre tout le territoire laurentien, d’Oka à Ferme-Neuve et de Bois-des-Filion à Saint-André-d’Argenteuil. Basée jusqu’à tout récemment à Mirabel, elle emménage maintenant à Saint-Faustin-Lac-Carré. Une ouverture officielle de ses nouveaux locaux aura lieu le 15 juin.
Qu’est-ce que la CSEESL? Il s’agit d’un organisme qui a pour mission de promouvoir le modèle coopératif dans les Laurentides et de favoriser le réseautage entre les coops et le reste de la population. La CSEESL a notamment déjà lancé des campagnes d’achat local pour mettre en valeur les coopératives dans une municipalité. Elle donne aussi des formations aux travailleurs dans les entreprises d’économie sociale et les aide à s’arrimer avec les CLD, MRC, programmes de ministères, etc.
Un CLD ravi
La coordonnatrice et responsable de la CSEESL est Catherine Landry-LaRue. Elle explique la décision de déménager à Saint-Faustin par la position centrale de l’endroit. «L’organisme va aussi bien dans le nord que dans le sud des Laurentides, et on se trouve ici vraiment au milieu du territoire. Mais surtout, le CLD des Laurentides a fait des démarches pour qu’on s’installe chez eux. Il voulait nous avoir, dans un souci de rayonnement du développement économique de leur MRC», avance-t-elle.
Le directeur général du CLD semble en effet ravi de voir la CSEESL s’installer à proximité. Dans un communiqué envoyé aux médias, Paul Calce déclare: «L’arrivée de cet organisme dans nos bureaux représente une valeur ajoutée. Le Pôle d’économie sociale des Laurentides mobilise les acteurs concernés […] afin de valoriser l’économie sociale et ses entreprises au cœur du développement socio-économique de l’ensemble de la région.»
Le nord plus coopératif?
Mme Landry-LaRue rappelle également que la culture coopérative est bien implantée dans les MRC des Laurentides et d’Antoine-Labelle, où l’on compte le plus de ce genre d’entreprises sur le territoire laurentien. «Il y a une culture plus industrielle, d’entreprises privées, dans le sud. Mais dans le nord, on voit beaucoup de coopératives, surtout dans les communautés éloignées, pour créer des emplois», dit-elle.
Elle assure cependant qu’elle fait face aux mêmes défis à la grandeur des Laurentides. Le milieu a beau être différent, il faut quand même attirer les professionnels nécessaires, combler les postes des conseils d’administration, et trouver un nombre de membres suffisants pour que la coopérative soit viable. «Toutes les entreprises d’économie sociale ont besoin d’être outillées, peu importe leur secteur d’activités. C’est notre rôle de leur fournir les outils pour assurer le développement de chacune de ces coops», conclut-elle.
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