La Coalition, qui originalement portait, quoiqu’encore utilisé, le titre <@Ri> Rassemblement citoyen concerné par les impacts des coupes forestières <@$p>, a plus six ans d’années d’existence au compteur. Organisme à but non lucratif, la coalition a pour but la préservation des forêts et voir à la diminution des impacts des coupes forestières sur son territoire. Quant au projet d’envergure, elle est en attente de réponses de Québec quant aux projets de préservation d’aires protégées présentées au gouvernement.

Justement, le gouvernement de la CAQ souhaite protéger 30 % du territoire d’ici 20230 (le 30-30, dit-on).

Afin de convaincre Québec, la Coalition Minerve a besoin de l’appui de la population. Comment?

Récemment, elle a dévoilé un panneau photo et invite la population à venir se faire photographier avec et suivre la photo (coalitionminerve@gmail.com) avec nom complet afin qu’elle puisse la transmettre aux organismes concernés. Ce geste démontre l’appui de la population au projet d’aires protégées.

Regroupement

En juin 2024, Québec lançait une fois de plus (après 2022), un appel de projets pour la création d’aires protégées en terres publiques. La Coalition Minerve et la municipalité de La Minerve ont présenté des projets.

L’info discute avec le président de la coalition, Pierre Deschamps, propriétaire de lots boisés et producteur forestier. Il a beaucoup à dire, notamment sur le regroupement avec la Petite-Nation pour l’aire protégée du secteur Marie-Le Franc – Petite Nation. Il réfère le journal à une publication récente dans le bulletin municipal où l’on peut lire que la création de cette aire protégée, « permettrait d’englober deux écosystèmes forestiers exceptionnels déjà reconnus (la forêt ancienne du lac Preston et celle du lac Gagnon), permettant ainsi de mieux les protéger et de favoriser la connectivité biologique et faunique entre les deux forêts […]. »

« J’ai demandé cette année ce qui advenait de notre demande, ajoute M. Deschamps, et l’on m’a répondu que, puisque l’on ne faisait pas de coupe totale, l’on ne voyait pas l’utilité de faire ça. […] Comme il y a des animaux particuliers dans la forêt ancienne, nous croyons qu’il est important de le faire. C’est pourquoi nous avons réitéré notre demande encore cette année, mais nous n’avons toujours pas de réponse. »

Encore attendre

Le président de la Coalition est bien aise de dire que l’organisme est plus fort avec l’association de la Petite Nation. Conjointement, une autre demande a été suivie au gouvernement pour l’objectif 30 % de Québec. 

« Nous avons quand même obtenu des appuis de MRC et municipalités, des signatures de certains députés, mais là, on met de la pression. C’est pourquoi on a nommé l’aire protégée, Marie-Le Franc-Petite Nation. »

Encore une période d’attente pour la Coalition Minerve et la Petite-Nation.

Pour Pierre Deschamps, plus que jamais, il y a deux poids-deux mesures qui ne lâche pas quant à la coupe du couvert forestier par les compagnies qui pourraient être un obstacle à la création de l’aire privée. 

« Sur les terres privées, les gens font certains travaux et ont une certaine façon d’arranger ça, du jardinage. Tandis que, sur les terres publiques, c’est donné à des compagnies qui, elles, n’étant pas propriétaires, ne veulent que faire de l’argent. C’est là, la problématique. Elles vont chercher la crème de la forêt et laissent le petit lait, si je peux dire. Nous, on fait le contraire pour que la crème continue de prendre de la valeur. »

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