Les Laurentides arrosées pour contrer l’épidémie de la TBE
Québec renforce ses efforts visant à protéger les forêts touchées par l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE). Des arrosages aériens qui seront réalisés par la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) et qui couvriront en 2025 12 régions de la province, dont les Laurentides.

Une somme totale de 17,8 M$ est allouée, somme qui s’ajoute au 35,6 M$ annoncé en mars dans le budget 2025-2026 du gouvernement du Québec.
« Le budget permettra de poursuivre les programmes de protection des peuplements contre la TBE au moyen de pulvérisations aériennes d’insecticide biologique dans certaines forêts atteintes par l’insecte. À l’échelle du Québec, l’épidémie de TBE est toujours active. Les relevés aériens effectués par le ministère en 2024 ont permis de cartographier des dommages de plus de 14,3 millions d’hectares, ce qui représente la superficie totale la plus importante depuis le début de cette épidémie », détaille la communication de Québec à ce sujet.
Maintenir les arbres en vie
Toujours selon la même source, les régions de Lanaudière et de la Mauricie seront l’objet d’un premier arrosage aérien en 2025, tandis que les autres régions affectées par la TBE, les 10 autres, « il est jugé nécessaire de maintenir ou d’ajuster les mesures en place », souligne Québec.
Ainsi, pour les Laurentides en 2025, ce sont 32 000 hectares qui seront arrosés en forêt publique comme en privée.
« Ces arrosages aériens […] ont pour objectif de maintenir en vie les arbres touchés en préservant au moins la moitié du feuillage annuel des essences vulnérables, soit le sapin baumier et l’épinette blanche, dans des secteurs ciblés », indique le communiqué.
L’insecticide BtK
Québec explique que l’insecticide biologique Bacillus thuringiensis var. kurstaki (Btk) sera utilisé pour les opérations d’arrosage dans les régions, ajoutant que ce produit est homologué par Santé Canada, « et son utilisation est jugée sans risque pour la santé humaine, la faune et la flore. »
« Outre les arrosages, le Ministère déploie aussi des mesures telles que la récolte préventive des forêts vulnérables, l’utilisation de traitements sylvicoles adaptés et la récupération de forêts ayant une proportion variable d’arbres morts. Rappelons que la TBE se trouve en permanence dans les forêts du Québec, même en l’absence d’épidémie. La densité des populations de l’insecte augmente graduellement pour atteindre le stade de l’épidémie tous les 30 à 35 ans », conclut le ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec.
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