Ma place mon réseau, un projet qui porte ses fruits
Depuis l’automne dernier, le Carrefour jeunesse-emploi Laurentides (CJEL) a mis en place le projet Ma place mon réseau. Cette initiative permet d’offrir des activités à plusieurs dizaines de jeunes du Centre-Jeunesse dans la MRC des Laurentides.
Par Hugo Saez | redactionlaurentides@medialo.ca
C’est grâce au financement de la Fondation des jeunes de la DPJ (FJDPJ) que le projet a pu voir le jour. Cela fait maintenant plusieurs mois que le Carrefour jeunesse-emploi Laurentides propose une programmation hebdomadaire personnalisée qui s’adresse à 5 groupes d’adolescents qui ont entre 13 et 17 ans.
« L’objectif de toutes ces activités, c’est de les aider dans la transition vers la vie adulte pour qu’ils puissent se projeter dans le futur. C’est aussi de leur faire vivre des expériences qui sont normalisantes », soutient Catherine Lajeunesse-Lubbersen, agente de projet au CJEL.
Bilan positif
Par exemple, le 5 février dernier, les jeunes ont pu visiter les locaux de la radio CKOI à Montréal en compagnie d’Elyse Pelletier, qui a fait un bout de sa carrière dans les médias. « Ils ont enregistré leur voix, ont pu rencontrer des gens de la communication. Ce sont des moments inspirants pour ces jeunes. Il y a quelqu’un qui a juste annoncé une pub, et les gens du studio lui ont dit qu’il avait du talent. Ça sème une graine », raconte l’agente de projet.
Par ailleurs, ce sont déjà 19 partenaires de la communauté qui ont fait le déplacement au Centre-Jeunesse pour venir à la rencontre des jeunes. « On a atteint nos résultats et on les a même surpassés. Ils vont chercher de l’aide auprès des ressources externes, ils posent des questions : il y a quelque chose qui s’est créé et il y a un filet de sécurité qui s’est construit avec ces projets-là. Pour eux, c’est significatif », certifie Catherine Lajeunesse-Lubbersen.
Recherche de financement
Toutefois, le financement arrivera à son terme en juin et c’est pourquoi le CJEL a déposé plusieurs demandes afin de diversifier ses sources de fonds. Une rencontre est prévue avec les Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL) et une demande a été acheminée à la Fondation de Mont-Tremblant, entre autres.
« On vit une période d’insécurité, c’est comme jouer au 6/49 en ce moment. On veut que les jeunes continuent d’avoir accès à ces ressources. Ils sont isolés, ils en ont besoin », insiste celle qui est à l’origine du projet.
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