Une excellente année pour les chasseurs du Québec
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) présente les résultats de la chasse à l’orignal, au dindon sauvage, à l’ours noir et le cerf de Virginie. Le ministère annonce d’ailleurs une année record de chasse pour le dindon sauvage.
Pour l’orignal, durant la saison appropriée, ce sont 20 431 individus, dont 15 700 mâles adultes, 2 578 femelles adultes et 2 153 veaux qui furent récoltés, une augmentation de 11 % par rapport à l’année restrictive 2022 (où dans une zone, des restrictions particulières étaient imposées). L’animal demeure très populaire auprès des chasseurs québécois.
Selon le MELCCFP, le succès de la chasse au mâle adulte est « le meilleur indicateur de la tendance des populations est de 9,4 % par permis en 2024. Il s’agit d’un résultat record, donc supérieur à celui des années 2004, 2010 et 2020, où le succès de chasse a été le plus élevé (8,9 %). Il est plus élevé de 1,4 % par rapport à 2022 et supérieur de 0,9 % à la moyenne des deux dernières années restrictives, soit 2020 et 2022 », indique une communication au sujet des résultats de chasse.
Les zones de chasse 1 (Gaspésie) et 2 (Bas-Saint-Laurent) sont celles où le succès de chasse total est le plus élevé, avec, respectivement, 23 % et 18 % par permis. Les zones 22 (Nord-du-Québec) et 29 (Saguenay-Lac-Saint-Jean) sont ex æquo avec 16 % et les zones 18 et 19 (Côte-Nord) aussi, avec 14 %.
Le dindon sauvage
Au Québec, le dindon sauvage semble avoir la cote. Selon les résultats 2024, la récolte globale a atteint un nouveau record avec 10 766 dindons, une hausse notable de 11 % par rapport à 2023. Soulignons que les récoltes printanières et automnales de dindons sauvages atteignent de nouveaux sommets et représentent respectivement 10 163 dindons (une hausse de 9 % par rapport à 2023) et 603 dindons (une hausse de 71 % par rapport à 2023).
La récolte de dindons a été plus importante dans les zones 7 (Centre-du-Québec), 6 et 8 (Estrie et Montréal-Laval-Montérégie) et 10 (Outaouais).
« L’ensemble des indicateurs laisse croire que les populations de dindons sauvages se portent bien. L’espèce est soit en expansion, soit stable dans les différentes régions du Québec. »
– Rapport du MELCCFP
« Comme chaque année, les chasseurs de dindons sauvages seront invités à participer à un sondage annuel essentiel au suivi des populations de dindons du Québec, indique le rapport. L’ensemble des indicateurs laisse croire que les populations de dindons sauvages se portent bien. L’espèce est soit en expansion, soit stable dans les différentes régions du Québec. »
L’ours noir
Selon le MELCCFP, la récolte d’ours noirs s’avère positive et supérieure à la moyenne des années passées, le ministère remarquant que la récente récolte se place en 2e position suite à l’année record de 2018.
Ce sont 6 142 ours noirs qui ont été récoltés en 2024, soit 86 % par la chasse (5 298) et 14 % par le piégeage (844) et cette récolte est plus élevée de 12 % que la moyenne quinquennale de 2019-2023, une hausse observée autant à la chasse qu’au piégeage. 90 % de la récolte est printanière, la différence est à l’automne (10 %) et la chasse de l’animal est légèrement plus élevée que la moyenne des années précédentes.
Le cerf de Virginie
Le ministère indique une saison historique en 2024 avec un taux de 40 % pour la prise d’un premier cerf, « un taux remarquable pour un territoire situé à la limite nord de l’aire de répartition du cerf de Virginie et comparable, voire supérieur, à celui des provinces et États limitrophes ». Le cerf était abondant et la récolte s’avère la 2e en importance, toutes années confondues, « ce qui signifie que les populations de cerfs se portent bien », remarque le MELCCFP.
« Plus de 59 500 cerfs ont été récoltés au Québec (à l’exception de l’île d’Anticosti), poursuit le ministère, durant la dernière saison de chasse. Plus de 142 000 chasseurs ont pratiqué la chasse au cerf de Virginie en 2024 au Québec (à l’exception de l’île d’Anticosti) – une augmentation de 3 % comparativement à 2023. Environ 15 % des chasseurs (21 700) se sont procuré un permis supplémentaire ».
Cette récolte serait attribuée en partie au fait que le Québec n’aurait pas connu de conditions climatiques hivernales très rigoureuses pour l’animal depuis 2019 dans la majorité des zones de chasse, ce qui a favorisé sa survie.
Les données brutes par régions et zones ont été mises à jour au 9 décembre et sont disponibles à https://shorturl.at/KbpTC .
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