Le réseau Inter-Centre : un engagement communautaire pour la préservation des sentiers
Depuis sa création en 1982, le Réseau Inter-Centre joue un rôle central dans l’entretien et la gestion des sentiers de ski de fond et des refuges dans la région. Parmi les incontournables du réseau, il y a la montagne Noire, la montagne Blanche et la montagne Grise ainsi que le site historique du Liberator Harry, l’avion qui s’est écrasé en 1943. Avec ses 11 membres et une équipe de bénévoles dévoués, le Réseau Intercentre continue d’assurer la pérennité de ses infrastructures malgré des défis croissants.
Sous la présidence d’André Marcoux, le conseil d’administration du réseau veille à ce que les sentiers soient sécurisés et accessibles. « On entretient les sentiers et les refuges. Si quelque chose est à réparer, on le fait nous-mêmes. Les affiches, le balisage, tout est pris en charge par nos bénévoles », explique M. Marcoux.
Le financement provient principalement de la location des refuges Nordet et L’Appel, ouverts en toute saison. « L’argent qu’on récupère paye l’entretien et le bois de chauffage, qui coûte cher à cause du transport en motoneige », explique-t-il.

Photo Médialo- Gabrielle Sarthou
Le défi des marcheurs sur les pistes
Cependant, un problème récurrent perturbe les activités : les marcheurs sur les pistes de ski. « Le Sentier Inter-Centre est une piste réservée aux skieurs, mais les randonneurs y circulent de plus en plus. C’est une vraie plaie », déplore André Marcoux. Malgré les banderoles et les efforts de sensibilisation, cette pratique compromet la qualité des pistes et met en danger les usagers skieurs. Il ajoute que l’hiver, le site du Liberator Harry est enseveli sous la neige et que, parfois, les marcheurs marchent sur les clôtures qui délimitent le site.
Pour y remédier, l’Inter-Centre collabore avec le club de plein air Saint-Donat, en charge de gérer les sentiers sur la montagne Noire. « On essaie de trouver des solutions, mais c’est difficile. Les gens pensent qu’ils peuvent aller partout », se désole M. Marcoux.
Un hiver rigoureux et des arbres tombés
Les conditions météorologiques de l’hiver 2024-2025 n’ont pas facilité la tâche des bénévoles. « La neige verglaçante a cassé beaucoup d’arbres, surtout au sommet de la montagne Noire. On a dû retourner plusieurs fois pour dégager les sentiers », raconte M. Marcoux.
Malgré les difficultés, la résilience de l’équipe reste remarquable. « On s’appelle entre chums, et on organise les corvées. On connaît les forces de chacun, et ça facilite le travail », complète-t-il.

Photo Médialo- Gabrielle Sarthou
Un appel à la relève bénévole
Cependant, l’équipe vieillit, et trouver de nouveaux bénévoles devient une priorité. « On commence à envoyer des infolettres pour recruter. On a récupéré quelques nouvelles personnes, mais c’est toujours un défi de les garder. »
La passion et l’amitié qui unissent les bénévoles actuels restent un moteur essentiel pour l’organisation. « Quand on se connaît, c’est plus facile d’organiser les sorties. Mais on vieillit, et on a besoin de sang neuf pour continuer. »
Pour rejoindre l’effort et contribuer à la préservation de ces espaces naturels, l’Inter-Centre accueille à bras ouverts toutes les bonnes volontés.
À propos de l’Inter-Centre
Le réseau Inter-Centre est constitué de plusieurs sentiers pour le ski de fond nordique et la randonnée pédestre durant la saison estivale, des sentiers de raquette, deux refuges, un abri trois côtés et trois stationnements gratuits.
Parmi ce réseau on retrouve le Sentier Inter-Centre, un sentier de 26,7 km dédié au ski de fond nordique et à la randonnée pédestre durant la saison estivale, qui a été le premier sentier récréatif créé sur la montagne Noire en 1980. Depuis quelques années, 27 kilomètres de sentiers de raquette ont également été aménagés.
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