Les syndiqués de Rivière-Rouge pourraient opter pour la grève
Le 2 octobre, la section locale SCFP 2867 (Syndicat canadien de la fonction publique) a clairement indiqué qu’il donne un mandat unanime d’utiliser des moyens de pression pouvant mener à une grève au moment jugé opportun. C’est que, depuis le 1er janvier, les 47 cols bleus et cols blancs de la Ville de Rivière-Rouge sont sans convention collective.
Selon le SCFP, après sept rencontres de négociation, il y a toujours une impasse sur les enjeux monétaires.
« Les syndiqués de la Ville de Rivière-Rouge désirent des conditions de travail concurrentielles avec ce qui est offert dans la région des Laurentides. Plus de 15 % d’entre eux ont quitté leur emploi depuis les derniers mois et le recrutement est très compliqué compte tenu des conditions salariales non satisfaisantes », souligne Stéphane Paré, conseiller syndical au SCFP.
25 % d’écart
Le syndicat a fait face au négociateur du patronat et la directrice générale pour une autre ronde de négociation le 15 octobre.
Au lendemain de cette rencontre, L’info a communiqué avec le SCFP afin de connaître la suite.
« Nous avons eu une bonne discussion franche et transparente des deux côtés et la Ville nous a demandé un délai de réflexion. Elle va nous revenir vers le 23 octobre. Alors on a expliqué notre situation: on demande une parité avec les autres municipalités, les écarts salariaux sont assez importants », dénonce M. Paré.
Jusqu’à combien d’écart? Le syndicaliste avance jusqu’à 25 %, et surtout à l’échelle des salaires
Des offres « peu intéressantes »
Au départ, le syndicat a reçu des offres de la Ville, dont la dernière offre monétaire, en septembre. Ce n’était pas suffisant, il faut croire puisque le syndicat a pris position pour des moyens de pression qui pourraient aller jusqu’à la grève. Comment se dessinerait une grève à la Ville de Rivière-Rouge si rien ne bouge prochainement?
« Des cols bleus, il y aurait moins de déneigement, la neige ne serait pas ramassée sur le bord des trottoirs… à l’hôtel de ville, les services seraient diminués et le temps d’attente pour des services serait plus long », énonce M. Paré.
15 % parti
Sur la communication du SCFP, le syndicat soulève que plus de 15 % des employés et cadres ont quitté leur fonction depuis quelques années et que recruter d’autres personnes est difficile, le SCFP soulignant que plusieurs personnes ne souhaitent pas travailler à Rivière-Rouge à cause des salaires.
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