Cancer du sein
L’importance de l’accompagnement bénévole
À l’annonce d’une maladie intrusive comme le cancer du sein, c’est la vie au complet qui change et il peut arriver que le stress, l’anxiété et la charge mentale reliés aux obligations quotidiennes accablent la patiente et son entourage. C’est ici que l’entraide bénévole proposée par Palliacco prend toute son importance.
L’Info a contacté Lucie Déry, responsable de coordonner les services de bénévolat auprès des personnes atteintes de cancer et en fin de vie. Elle commence par préciser que le bénévolat ne devrait jamais être défini comme un travail : « Je parlerais plutôt d’être à l’œuvre, au service d’une cause. Les bénévoles sont majoritairement des personnes à la retraite qui offrent d’elles-mêmes, mais qui reçoivent aussi en retour. »
Elle enchaine en expliquant que les personnes se sentant appelées offrent leur temps « pour rajouter du sens à leur vie, ce qui les ramène à la chance qu’elles ont d’être en santé, car côtoyer la mort et la maladie stimule à la vie. »
Offrir une présence
Selon Mme Déry, les bénévoles travaillent de concert avec l’équipe de soin et les intervenants sociaux. Ils ne dispensent pas de soins médicaux, mais proposent une écoute et une présence aimantes et bienveillantes : « L’accompagnement se fait au niveau de l’âme. On aide les malades dans leur quotidien et leurs questionnements, on leur donne un répit. » Elle ajoute que, les bénévoles n’étant pas impliqués émotivement comme les proches, les patientes ont souvent plus de facilité à se confier quand elles ressentent le besoin de parler.
De plus, l’accompagnement touche aussi les aidants et les proches : « Pour que les gens malades ou en fin de vie puissent rester à la maison le plus longtemps possible, il faut que la personne aidante demeure en équilibre, qu’elle ait du temps pour faire les courses, prendre soin d’elle-même. »
Les soins offerts
Les femmes atteintes du cancer du sein ne sont pas nécessairement en phase palliative alors les personnes autonomes peuvent venir aux bureaux de Saint-Sauveur, Sainte-Agathe ou Mont-Tremblant pour recevoir du soutien individuel qui leur permet de « libérer tout ce que l’annonce du cancer et le choc qui suit leur fait vivre. »
Mme Déry ajoute qu’un groupe de soutien a aussi été mis en place pour que ces personnes atteintes de cancer puissent « partager avec des pairs, se stimuler mutuellement et échanger leurs idées sur des thèmes particuliers. »
Quand la maladie est plus avancée, les bénévoles se déplacent à domicile, habituellement par blocs de quatre heures, une ou plusieurs fois par semaine. Comme les besoins de l’aidant augmentent en même temps, à cause de l’épuisement et l’ébranlement émotif, Mme Déry précise : « Plus la maladie progresse, plus nous sommes présents dans le quotidien des patientes. »
Il existe également une équipe dédiée « fin de vie » qui peut offrir des soirées ou des nuits complètes de présence permettant à l’aidant de se reposer et dormir sans interruption. Toujours pour les aidants, Palliacco offre des groupes de soutien virtuels ou des cours de yoga et de détente qui les aident à gérer leur stress et les tensions émotionnelles liées à la maladie.
Devenir bénévole
Mme Déry exprime qu’une centaine de bénévoles œuvrent actuellement avec Palliacco, mais que l’organisme cherche toujours à recruter, car la demande de soutien ne faiblit jamais. Une formation est offerte pour permettre aux futurs bénévoles de « comprendre ce qu’ils peuvent offrir, apprendre à écouter, se pratiquer avec des mises en situation. » L’important est de rester au service de la personne malade et l’aider à avancer elle-même dans son propre cheminement.
Tous les échanges entre les malades et les bénévoles sont confidentiels, mais les responsables de l’accompagnement, comme Mme Déry, assurent du soutien et offrent des « espaces de parole et de partage entre bénévoles » ainsi que de la formation continue pour apprendre à « conserver son authenticité et enrichir le lien humain tout en gardant une distance juste et en préservant sa propre implication émotionnelle. »
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