Camp de jour : la ville de Mont-Tremblant ajuste à nouveau ses tarifs
Après avoir annoncé une hausse considérable du tarif saisonnier de son camp de jour pour l’été 2024, la ville de Mont-Tremblant a fait en partie machine arrière. Deux modifications ont été apportées à la fin du mois de mai.
Par Hugo Saez|redactionlaurentides@medialo.ca
La mobilisation de la communauté parentale tremblantoise a fini par porter ses fruits. Sur son site Internet et ses réseaux sociaux, la ville de Mont-Tremblant a annoncé les changements suivants :
– Un rabais de 15% est applicable pour le deuxième enfant d’une même famille, et 25 % pour les suivants, sur la facturation totale avant taxes pour le camp régulier et le camp spécialisé.
– Une diminution du tarif-résident pour le camp régulier saisonnier, passant de 499$ à 380$.
« C’est acceptable »
« Dans un monde idéal, ils seraient retournés en arrière complètement, mais ils ont coupé la poire en deux. La hausse des coûts avait été surprenante, parce que le camp de jour n’avait pas changé. C’est pour ça qu’à la base, on aurait aimé qu’ils reviennent au prix de base, met en avant Marie-Pier Desrosiers, l’une des mamans à l’origine de la mobilisation. Le rabais familial est une mesure qui vient tout à fait répondre à notre demande parce que c’est quelque chose que l’on avait pu constater dans les autres municipalités. »
Au-delà du prix du camp de jour qui a beaucoup fait parler ces dernières semaines, les familles et la ville de Mont-Tremblant semblent se diriger vers une collaboration étroite. « L’autre élément de positif qui ressort de nos échanges avec la ville, c’est que l’on va devenir le pont entre les familles et Mont-Tremblant pour connaître les besoins à l’avenir. On veut aider la population et prendre le pouls pour que la ville puisse offrir le meilleur camp possible », affirme quant à elle, Marie-Paule Legault, également une mère concernée.
Camp de jour unique ?
Alors que ces mamans souhaitent pérenniser leur groupe Facebook afin d’être au plus près des familles tremblantoises, elles ont déjà réfléchi à une idée pour les prochaines années : mettre en place un seul et même camp de jour au sein de la Ville.
« On veut que les enfants puissent utiliser notre terrain de jeu et qu’il n’y ait pas deux camps de jour. Par le passé, on a vu que beaucoup d’enfants ne voulaient pas aller au camp de jour régulier parce qu’ils s’ennuyaient. On en voudrait un seul, qui soit stimulant et qu’ils aient le goût d’y aller », expose Marie-Pier Desrosiers.
Enfin, les mamans à l’origine de cette mobilisation invitent les parents qui rencontrent des difficultés financières à entrer en contact avec la ville pour pouvoir bénéficier d’une aide.
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