La Ville a récemment octroyé le nouveau contrat du service BUS Mont-Tremblant pour les 10 prochaines années à Autobus Galland ltée d’un montant 1,8 million par année qui offrira une flotte d’autobus carboneutres, alimentés au gaz naturel renouvelable (GNR).

Deux autobus alimentés au GNR commenceront à circuler sur les routes de Mont-Tremblant au courant de l’année 2023.

« Sur dix ans, c’est l’équivalent en CO2 de 7,5 millions de kilomètres en voiture que nous éviterons de produire grâce à cette nouvelle flotte d’autobus carboneutres !», a déclaré par communiqué le maire de Mont-Tremblant Luc Brisebois.

D’autres options ont aussi été analysées pour réduire les gaz à effets de serre (GES) tels les autobus électriques ou les autobus hybrides.

« On voyait, comme plusieurs autres municipalités, que la plupart des GES émis viennent du transport. C’est environ 70 à 80% (de ceux émis par la Ville) », mentionne le directeur du Service de l’environnement et du développement durable, Vincent Causse.

« Le gaz naturel renouvelable, on était au courant que c’était une technologie qui se développait au Québec avec l’arrivée des usines de biométhanisation », poursuit-il.

La Ville a évalué différentes options tels les autobus hybrides. « Avec les autobus hybrides, on estime que la réduction des GES aurait été de 25 à 30% alors que le GNR, c’est considéré comme étant pratiquement 100% », enchaine le directeur général adjoint et directeur du Service des travaux publics, Robert Davis.

Qu’est-ce que le gaz naturel renouvelable?

Le gaz naturel renouvelable est une énergie propre, issue de la biométhanisation, qui valorise les matières organiques résiduelles pour en faire de l’énergie renouvelable.

«Lors de la collecte des matières organiques, les déchets sont amenés à l’usine qui capte les gaz qui y émanent. Ces gaz sont par la suite raffinés et c’est ce qui crée le GNR. Ils sont injectés dans le réseau d’Énergir.» -Vincent Causse

Ce gaz naturel de source 100  % renouvelable permet de réduire les émissions de GES de deux façons en remplaçant une énergie fossile par une et en évitant les émissions de méthane liées à l’enfouissement des matières résiduelles organiques.

« Dans le milieu, on parle de carboneutralité. On prend en compte l’analyse du cycle de vie complet pour justement toutes les émissions évitées par les usines de biométhanisation qui sont compensées », détaille-t-il.

Cette nouveauté en matière de transport en commun à Mont-Tremblant va de pair avec le souhait de la Ville d’augmenter l’utilisation du transport en commun.

D’autres annonces en sens seront émises par les Villes prochainement, indique Robert Davis.

Selon les données estimées par le Service des Travaux publics, il y aurait, depuis l’instauration de la gratuité du transport en commun, environ 400 000 passages annuels. Ce chiffre a quelque peu descendu en raison de la pandémie, mais la tendance est de retour à la hausse, conclut Robert Davis.

« Si vous aviez besoin d’une raison de plus pour monter à bord de BUS Mont-Tremblant, vous pourrez maintenant vous dire qu’en plus de garder votre argent dans vos poches avec un service gratuit, vous pouvez vous rendre du point A au point B sans aucune empreinte carbone », conclut par communiqué le maire Luc Brisebois.

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