32 restaurants de moins en deux ans

Publié le 11 mai 2022 par Alex Proteau

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Alex Proteau

Journaliste | aproteau@medialo.ca

Malgré une croissance démographique importante et des périodes de fermeture plus petites qu’ailleurs au Québec, il y a moins de restaurants qu’avant la pandémie dans la MRC des Laurentides, selon des données de l’Association Restauration Québec (ARQ).

À Mont-Tremblant comme à Sainte-Agathe, les terrasses commencent à ouvrir pour accueillir les clients. (Photo:Jean-Marie Savard)

Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementale à l’Association Restauration Québec (ARQ) se dit optimiste quant à la saison estivale. (Photo gracieuseté)

En date du mois de janvier 2022, il y aurait 207 permis de restaurants de moins dans l’ensemble de la région des Laurentides. Dans la MRC des Laurentides, c’est 32 de moins qu’en février 2020, avant la pandémie.

L’écart est donc de -13% en deux ans et est moins prononcé que la moyenne provinciale de 17%. En 2020, la région des Laurentides recensait 1987 permis de restaurants. Deux ans plus tard, au début de l’année 2022, on parle maintenant de 1792 permis, pour une baisse de 207.

À Mont-Tremblant, le nombre de permis est passé de 116 à 94 en deux ans. À Sainte-Agathe-des-Monts, il y a seulement un permis de moins (42 à 2020 à 41 en 2022).

Dans les municipalités les moins peuplées, les écarts sont moins importants, voire nuls. Par exemple, la municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides compte un permis de restaurant de plus, alors que le canton d’Arundel en compte un de moins.

Données

L’organisation obtient ses données du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation est le ministère du gouvernement du Québec (MAPAQ). Certains établissements qui détiennent un permis de restaurants telle une boucherie sont écartés des données présentées par l’ARQ.

Leur vice-président aux affaires publiques et gouvernementales, Martin Vézina, se dit toutefois optimiste quant à la saison estivale.

« Chaque ouverture on s’attend à ce que les clients soient au rendez-vous et profitent de leurs vacances. On s’attend à ce qu’il y ait un bon achalandage. L’enjeu réside à savoir si les employeurs auront les bras pour pouvoir accueillir tous ces gens-là », craint M. Vézina.

« Qu’est-ce que ça va être en pleine saison touristique où les employeurs peuvent se retrouver soit avec aucun service de diner ou rien en dehors de la restauration rapide? », ajoute-t-il.