Un pionnier dans la région
Le P’tit Bonheur célèbre ses 60 ans
Le «premier centre communautaire de loisirs du Québec», Le P’tit Bonheur, à Lac-Supérieur, célèbre ses 60 ans cette année et revient aux sources avec son concept de camp familial.
« On a ramené le camp familial, ce qu’on avait arrêté depuis 2005. Le P’tit Bonheur était un camp familial à la source », mentionne la directrice générale du P’tit Bonheur, Marie-Ève Pichette.
L’auberge principale a également bénéficié d’une cure de rajeunissement lors des mois d’arrêts forcés en raison de la pandémie. « On en a profité pour faire des travaux majeurs. On a refait le revêtement extérieur. Avec des nouvelles sections intérieures, on a de belles chambres neuves. Ce sont des travaux estimés à un million de dollars canadiens. On n’aurait pas pu faire ça si on avait accueilli les jeunes », explique Mme Pichette.
Le camp familial s’adresse à toutes les familles du Québec qui veulent passer un moment en nature, avec des activités animées ou en mode autonome.
Le service est offert les fins de semaine et jours fériés de l’année scolaire soit en service d’hébergement et restauration complet ou en location autonome dans leurs yourtes, forteresse, cabanes dans les arbres ou chalets.
La directrice générale souhaite ainsi que sa réorientation s’arrime avec une saison avec moins d’imprévus. Il faut rappeler que l’an dernier, le P’tit Bonheur a subi les contrecoups de Dame nature et a été partiellement inondé.
«Les barrages ont cédé et les lacs se sont déversés les uns dans les autres jusqu’au lac Quenouille. Nos bâtiments n’ont pas été touchés, mais ça a détruit tous nos sites. Ça a contaminé nos puits d’eau potable. Pendant 10 jours, on a dû fermer le temps d’assainir [les lieux] », raconte la directrice générale du P’tit Bonheur, Marie-Ève Millette.
Capacité réduite
Comme d’autres camps de jours de la région tels Brébeuf et Mont-Blanc, le camp du Lac-Supérieur peine à recruter. Conséquence : le P’tit Bonheur ouvrira à 70% de capacité. Un total de 280 jeunes en camp de vacances et 80 en camp de jour pourront donc s’amuser à Lac-Supérieur cet été.
Cette base de plein air de 1 700 acres à Lac-Supérieur compte six lacs. Elle a vu le jour il y a 55 ans sous la gouverne du Père Marcel de la Sablonnière — le Père Sablon — a toujours eu pour vision « de transformer la vie d’un jeune à travers les camps de vacances », comme nous l’avait indiqué la directrice Christine Martin, dans une entrevue réalisée précédemment.
Grande campagne de financement
Mme Pichette rappelle également la grande campagne de financement dont l’objectif est d’amasser 15 M$ et d’aider 100 000 jeunes sur 10 ans. «On est déjà à 70% de l’objectif. Nous avons amassé à date 10,8 M$ et il reste 3 ans à notre campagne», se réjouit-elle.
«Les barrages ont cédé et les lacs se sont déversés les uns dans les autres jusqu’au lac Quenouille. Nos bâtiments n’ont pas été touchés, mais ça a détruit tous nos sites. Ça a contaminé nos puits d’eau potable. Pendant 10 jours, on a dû fermer le temps d’assainir [les lieux] »
Marie-Ève Pichette
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