Camp de jour compromis faute d’animateurs?

Publié le 14 avril 2022 par Alex Proteau

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Alex Proteau

Journaliste | aproteau@medialo.ca

Faute d’animateurs, les camps de jours risquent d’être réduits voires compromis dans les municipalités de Brébeuf et de Mont-Blanc cet été.

L’Association des camps du Québec (ACQ) estime qu’il faut entre 20 000 et 25 000 animateurs et animatrices par été. (Photo Unsplash)

Christian Lecompte, directeur sports, loisirs, culture et vie communautaire à la municipalité de Mont-Blanc, aurait besoin cet été d’environ onze animateurs. Seulement cinq ont été trouvés.
En un peu plus d’un mois de recherche, en tentant de rejoindre les jeunes sur leurs réseaux sociaux, dans les écoles secondaires et plus encore, M. Lecompte a reçu que deux curriculums vitae.

« Avec sept ou huit moniteurs, on n’aura pas le choix de refuser des gens. Ça risque d’être premier arrivé, premier servi », affirme-t-il.

« C’est la première fois qu’on fait face à la pénurie de main-d’œuvre. On s’en est toujours bien sorti. Dans les années passées, ç’a toujours été facile de trouver du monde », enchaine M.Lecompte.

Lors des deux derniers étés de la pandémie, le nombre de jeunes inscrits était limité et donc la municipalité n’avait pas besoin d’autant d’animateurs, mentionne-t-il, ce qui complique le recrutement.

Des municipalités de la MRC des Laurentides tentent tant bien que mal de recruter des animateurs de camp de jour en vue de la saison estivale (Photo Unsplash)

Questionné quant à l’idée de bonifier l’offre salariale, M. Lecompte rappelle qu’il est difficile de le faire, car les employés municipaux sont présentement en négociation syndicale.

Même problème à Brébeuf

Un peu plus à l’ouest, la municipalité de Brébeuf vit également la même problématique.

Elle a d’ailleurs publié sur les réseaux sociaux cette semaine un cri d’alarme dans laquelle elle souhaite recruter du personnel et fait tout « en leur pouvoir pour qu’il (le camp de jour) puisse avoir lieu ».

Joint à cet effet, l’Association des camps du Québec (ACQ) estime qu’il faut entre 20 000 et 25 000 animateurs et animatrices par été.

Il leur est difficile de répondre avec précision sur le nombre de personnels manquants, car les camps membres sont en pleine période de recrutement.

« Ce que nous savons de nos membres, c’est que le recrutement de personnel est toujours difficile et que cette année ne fait pas exception », indique l’ACQ par courriel.

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