Adoption d’animaux
5 constats pandémiques par la SPCA
Que représente deux années de pandémie pour un centre d’adoption pour animaux? On a demandé à Corinne Gonzalez, directrice générale de la SPCA Laurentides-Labelle (SPCALL) située à Sainte-Agathe-des-Monts de nous dresser un portrait de la situation vécue dans son établissement en cinq points.
Une demande soutenue
L’isolement et le confinement a augmenté la demande pour les animaux. Ce fait s’est également vécu à la SPCA agathoise.
Cette SPCA, qui permet l’adoption d’environ 2000 animaux par année, a été submergée d’appels tout au long de la pandémie. Selon Mme Gonzalez, alors que le tout revient quelque peu à la normale, à un certain moment, il y avait plus d’une cinquantaine de familles qui attendaient, alors qu’en temps prépandémique, ce nombre était de 10.
Un manque de vétérinaires
À l’échelle provinciale, le manque de vétérinaires se fait ressentir. Plusieurs familles de la région l’ont appris à leurs dépens. « Souvent, les propriétaires ne l’ont pas vu venir. Un vétérinaire a souvent des semaines d’attente. Les gens ont de plus en plus d’animaux. Ç’a eu un impact de ce côté-là pour eux », indique Mme Gonzalez.
Des chats sous traitement animal
En raison de l’augmentation visible du nombre d’animaux dans les ménages durant la pandémie, plusieurs d’entre eux nécessitaient, à un certain moment, un traitement médical. Au mois de novembre dernier, la SPCA en dénombrait une soixantaine, du « jamais vu » selon elle.
La situation semble maintenant réglée. « Oui il y a des chats qui arrivent maganés, des chats qui viennent de l’extérieur…nos salles de traitement sont presque vides », explique la directrice générale.
Vague d’abandons évités, mais des chiots marqués
Avec la hausse des adoptions, Mme Gonzalez a pensé que viendrait une vague d’abandons de chiens, ce qui n’a pas été le cas. À l’heure du déconfinement, la pandémie a engendré des changements atypiques de comportements chez les animaux canins. Pendant la pandémie, il y a eu beaucoup de gens qui ont eu des chiots, mais comme les [propriétaires] ne voyaient personne, les chiots ne voyaient personne », constate-t-elle.
« À l’âge d’un an et demi, les chiots montraient des signes d’agressivité, de surexcitation ou [de timidité], car ils n’avaient pas vu assez de monde. On a eu quelques entrées de même, on s’attendait à plus. Ce sont des chiens dans lesquels les familles doivent faire un double travail, car ils n’ont pas assez socialisé », enchaîne la directrice générale.
« La COVID-19 a amené quelque chose de vraiment débile. Avant pour un chien, on pouvait avoir 10 appels. À certains moments, ça montait à 50 intéressés par le même chien. C’est pour ça que certains ont été en mesure de vendre leur chien jusqu’à 10 000$ et trouvé preneur. »
Beaucoup d’adaptation
Pour le refuge animal, la pandémie aura été signe d’adaptation et de stress. « On peut être très flexible. C’était la première fois qu’on faisait du rendez-vous. Revoir nos affaires rapidement tous les jours pour se réajuster », lance-t-elle.
« On a une équipe mauditement (sic) solide et qui est prête à sauver des vies », conclut Mme Gonzalez.
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